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L'oncle d'Aubin Bellens écope de 10 ans de prison pour viols sur sa belle-fille mineure

L'oncle d'Aubin Bellens écope de 10 ans de prison pour viols sur sa belle-fille mineure
 
 

Le tribunal correctionnel de Charleroi a condamné ce mercredi Michel Bellens à 10 ans de prison ferme. L'homme était poursuivi pour avoir violé et battu sa belle-fille mineure durant plus de cinq ans. Sa compagne, mère de l'enfant, obtient la suspension du prononcé pour non-assistance à personne en danger.

Déjà condamné pour trois meurtres, dont celui de son père, Michel Bellens comparaissait cette fois en correctionnelle pour des faits de viols et de coups et blessures à l'égard de sa belle-fille. La jeune femme avait expliqué avoir été abusée par le prévenu depuis l'âge de 12 ans, et ce durant cinq longues années.

Michel Bellens, qui n'est autre que l'oncle d'Aubin Bellens, le jeune malfrat carolo impliqué dans le meurtre du boulanger de Jamioulx, avait reconnu uniquement deux relations sexuelles avec la mineure, lorsqu'elle était âgée de 17 ans. Elle était selon lui consentante.


La compagne de Michel Bellens également poursuivie

Françoise H., la compagne du prévenu et mère de la victime, était quant à elle poursuivie pour non-assistance à personne en danger. Selon le parquet, elle connaissait parfaitement la situation et n'a pu ignorer les coups, elle qui camouflait les hématomes de sa fille à l'aide de mascara.


Les messages SMS et Facebook prouvent les viols

Conseil de Michel Bellens, Me Puccini avait sollicité une peine clémente en demandant la requalification des faits en attentat à la pudeur. Selon l'avocat, rien ne démontrait l'existence d'autres relations que celles reconnues par son client. Toutefois, le tribunal a estimé que les messages échangés par SMS et sur Facebook par le prévenu et la victime démontrent que des viols ont bien eu lieu alors qu'elle n'avait que 12 ans. Compte tenu de ses lourds antécédents, Michel Bellens a écopé de 10 ans de prison ferme.

Sa compagne, Françoise H., a été reconnue coupable de non-assistance à personne en danger, hormis pour ce qui concerne les abus sexuels. Elle obtient la suspension du prononcé.  


 

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