Etudier la condensation de l'eau pour aider à résoudre le manque d'eau potable, c'est le défi de l'UMons.
Une équipe de chercheurs du laboratoire de physique des surfaces et interfaces (LPSI) de l'université de Mons menait cette semaine des expériences en microgravité à bord de vols paraboliques à Toulouse, à l'Agence spatiale européenne (ESA), a annoncé vendredi l'UMons dans un communiqué. Un des objectifs est d'aider à résoudre le manque d'eau potable pour une grande partie de la population mondiale.
Les expériences portent sur les mécanismes de condensation de l'eau, un domaine compliqué à étudier en laboratoire, "principalement à cause de la gravité qui limite la taille des gouttes étudiées particulièrement pour des surfaces traitées à l'échelle moléculaire", explique le professeur Joël de Coninck, présent à Toulouse.
Les vols paraboliques permettent de créer une situation de microgravité pendant quelques secondes et aident ainsi les chercheurs dans leur tâche. Les recherches sur la condensation de l'eau sont primordiales "en particulier au regard du manque d'eau potable pour une grande partie de la population mondiale", souligne le professeur de l'UMons.
"L'Organisation mondiale de la Santé et l'Unicef estiment qu'environ 844 millions de personnes dans le monde n'ont pas accès à un service basique d'eau potable, et qu'au moins deux milliards de personnes consomment de l'eau contaminée engendrant de nombreuses maladies."
En outre, "l'ébullition, l'évaporation et la condensation sont utilisées dans de nombreux domaines techniques, en particulier dans les applications spatiales", relève l'UMons. Les scientifiques restaient en France jusqu'à ce vendredi.
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