La police de Mons dresse le bilan de son équipe PUMA. C’est une équipe d’intervention et de proximité. 65 policiers patrouillent en permanence dans le centre-ville et les zones sensibles de la commune. Le bilan après 4 mois : quasiment 3000 personnes contrôlées et plus d'un kilo de drogue saisi. Aurélie Henneton et Denis Coudron sont allés à leur rencontre.
Ils sont quatre en uniforme ou en civil. Leur terrain, c'est la rue. Depuis le début de l'année, ces policiers ont parcourus 6500 kilomètres à pied. Chaque mois, ils contrôlent 730 personnes. Notamment un groupe de jeunes aux abords d'un parc public. Lors de la fouille, les policiers découvrent un coup-de-poing américain.
Le policier ne peut pas laisser passer ça: "C'est une arme prohibée. La plupart des justifications, c'est qu'ils l'utilisent pour se défendre. La limite entre se défendre et attaquer est faible". L'objet est saisi. Un procès-verbal suivra. Les équipes de proximité montoises en ont dressés 577.
Christophe Carpaccio est responsable des équipes de polices secours, il explique: "Nous avons contrôlé près de 3000 personnes, 1000 véhicules. On a saisi plus d'un kilogramme de stupéfiants, plus de 4.000 euros d'argent saisi". Les stupéfiants: une activité ciblée dans le quartier de la gare, une zone sensible.
Collaboration entre l'équipe d'intervention et les services d'enquête
Marc Garin est le chef de corps de la zone de police Mons-Quévy. Il donne quelques chiffres: "On a 14 mandats d'arrêt dans le cadre de la collaboration avec le service d'enquête et de recherche parce que leurs contrôles ont permis aussi de détecter des filières, de les remonter et de procéder à deux opérations d'envergure. Elles ont permis 13 mandats d'arrêt exactement".
Résultat d'une autre façon de faire de la proximité: les équipes travaillent de manière continue et proactive, sans attendre de demande d’intervention.
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