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La tempête Ciara n'a pas épargné cette toiture à Châtelet: les couvreurs sont débordés

 
 

Des rafales puissantes ont agité toute la nuit de dimanche à lundi en Belgique. Leur intensité va baisser aujourd'hui. La plus forte rafale provoquée par la tempête Ciara jusqu'ici en Belgique a atteint 120 km/h, enregistrés vers 21h20 à Blankenberge.

La tempête Ciara a soufflé hier sur tout le pays dans la nuit, également. Des vents ont atteint 120km/h à Blankenberge, à la côte. Ce midi, les rafales ont baissé en intensité, mais les conséquences de cette tempête sont encore visibles dans plusieurs régions du pays. Parmi les dégâts,  des dizaines de toitures ont été arrachées, principalement dans le Hainaut. 

Toiture arrachée par les rafales de vent à Jumet

© RTL INFO

Sécurisation d'un Velux qui menaçait de se détacher à Courcelles

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Ou encore cette toiture d'un magasin pour enfants qui s'est envolée en pleine nuit, à Châtelet

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Sur son passage, la tempête Ciara a endommagé pas mal de bâtiments. "Le toit tenait très bien", raconte Pierre Fayt, gérant du magasin. "Il y a eu une petite prise d'air à mon avis sur le dessus, et avec les rafales à plus de 100 à l'heure, le toit s'est soulevé tout à coup."

Ce matin, les réparateurs sont là pour tout déblayer et sécuriser le bâtiment. Pour eux, aujourd'hui, les interventions du genre s'enchaînent. "On fait le maximum de notre côté", assure Driss El Ouafy, couvreur. "Comme là, les panneaux ont dû être coupés en deux pour ne pas qu'ils tombent sur les voitures. On a fermé la circulation, et puis je vais m'occuper de couper les morceaux de toiture tombés pour dégager la route."

Les pompiers, beaucoup trop occupés, à cause de la tempête n'ont pas le temps pour ce type d'interventions. "Bien souvent, la toiture s'est envolée, il y a plus de risque immédiat pour la population", explique Michel Méan, porte-parole de la zone de secours Hainaut Est. "On renvoie alors à ce moment-là vers les couvreurs qui sont habilités à venir réparer les toitures."

Une cellule de crise à Courcelles

Et pour toutes les petites interventions, les communes ont également joué un rôle important. À Courcelles, par exemple, une cellule de crise a été mise en place hier par la bourgmestre. "Les citoyens pouvaient appeler directement sur son numéro de téléphone", explique Romuald Wéry, collaborateur au service travaux de la commune. "On on suivait les informations aussi par les réseaux sociaux, et donc les citoyens pouvaient nous appeler en direct. De là, on envoyait des les ouvriers en fonction du problème sur place."

Depuis hier, la zone de secours Hainaut Est a reçu environ 900 appels pour des demandes d'intervention.


 

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