La nouvelle tombait ce mardi 30 août : un parc Legoland va s'ouvrir sur l'ancien site Caterpillar de Charleroi. L'annonce a été faite, mais l'accord final n'est pas encore signé et entérié. Dès lors, existe-t-il un risque de voir la célèbre entreprise décider de se rétracter ? C'est la question qui a été posée à Willy Borsu, ministre wallon de l'Economie, sur le plateau de l'émission C'est pas tous les jours dimanche.
"Les signaux sont très positifs", avance le ministre ravi de l'arrivée prochaine du parc d'attraction. "Le dossier est étudié depuis 2019 avec énormément de rigueur et d’experts extérieur. Nous avons souhaité une clause de sortie, de désengagement dans l’hypothèse d’une explosion des coûts des matériaux de construction."
Comme expliqué précédement dans cet article, l'accord final n'a pas encore été signé. Une signature que le gouvernement wallon espère obtenir d'ici la fin de l'année. "Rendez-vous à la fin de cette année parce que notre objectif est de signer définitivement le dossier à ce moment-là ou alors de reporter le dossier en fonction de l’évolution des coûts".
Si tout se passe comme prévu et que le parc d'attraction ouvre ses portes dans 4,5 ans come annoncé, une offre plus étendue pourrait être proposée aux visiteurs. "Notre volonté est d’offrir la possibilité, à nos visiteurs extérieurs, d’aller aussi visiter Walibi, Pairi Daiza et d’autres lieux emblématiques de la Wallonie", conclut le ministre Borsu.
L'aboutissement de ce projet Legoland permettra de créer 1.000 nouveaux emplois, dont 800 directs. L'investissement est estimé à entre 370 et 400 millions d'euros, alors que le budget initial avoisinait plutôt les 300 millions d'euros. Cela en ferait le 2e plus gros investissement de ces dix dernières années en Région wallonne après Google à Mons.
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