Ce lundi, le personnel administratif de la ville de Charleroi mène des actions. Ce personnel, qui est notamment censé démonter les isoloirs installés pour les élections, se croisera les bras. "Aujourd'hui, on devait venir démonter les isoloirs et les rentrer dans les ateliers, et ils vont rester dans les préaux. Ils ne seront démontés que demain. Donc dans tous les endroits où les isoloirs n'ont pas pu être démontés hier, ils vont rester. Les gens qui ont l'utilité du bâtiment vont bien se rendre compte que si le service n'existait plus, ils seraient bien ennuyés", explique Philippe Barbion, secrétaire général pour la CGSP-ADMI à Charleroi, au micro RTL INFO de Justine Roldan Perez.
"Le personnel demande uniquement des bras"
Quelles sont les revendications du personnel ? Plus de personnel, tout simplement. "Le personnel ne demande ni revalorisation barémique ni autre, il demande uniquement des bras. Aujourd'hui on se rend compte que par rapport au plan d'embauche sur la ville de Charleroi, il y a énormément de services qui sont en souffrance, et il n'y a pas d'équité entre les travailleurs quand on fait un plan d'embauche. Les travailleurs demandent qu'on engage réellement des travailleurs", ajoute le secrétaire général.
"Aujourd'hui, on a des MacGyver à la ville"
"Ce qu'on voulait, par nos actions, c'est ne pas pénaliser le citoyen, mais que la Ville se rende bien compte qu'elle a des services qui sont en souffrance, ils ne se rendent pas compte parce qu'aujourd'hui, on a des MacGyver à la ville, tout le monde fait toujours son maximum pour y arriver, mais on ne sait pas finir les bons de commande qui nous sont envoyés", ajoute-t-il.
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