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Malgré la sècheresse, la navigation des bateaux reste possible grâce... aux lacs de l'Eau d'Heure: voici pourquoi

 
 

Malgré la sècheresse que nous vivons actuellement, la navigation des bateaux reste possible en Belgique. Si les centaines de péniches qui transitent tous les jours par notre pays peuvent continuer de naviguer, c'est grâce notamment aux Lacs de l'Eau d'Heure. Car, au-delà de leur aspect touristique, ces lacs servent avant tout à maintenir à niveau les principales voies navigables.

D’un côté, la Plate-Taille et, de l’autre, l’Eau d’Heure. Ces deux lacs artificiels ont été façonnés dans les années 70 à Froidchapelle avec une fonction bien précise. "La principale tâche de ce réservoir, c’est l’étiage, donc maintenir la possibilité de naviguer sur les cours d’eau wallon. Ici, principalement la Sambre et le canal Bruxelles-Charleroi", explique Serge Toussaint, porte-parole du SPW Mobilité Infrastructures.

"Il n’y a pas lieu de s’inquiéter"

Cela représente 83 milliards de litres d’eau de capacité cumulée déversés petit à petit dans les cours d’eau wallons. Un monitoring permanent est réalisé au sein du barrage. La sécheresse n’a pour l’instant aucun impact. "Il n’y a pas lieu de s’inquiéter. Le niveau maximum du lac est normalement à 250 mètres d’élévation et nous voyons sur cet écran que nous sommes à 248,68 mètres. Nous sommes donc proches du niveau maximum du lac de la Plate-Taille. C’est la même chose pour le lac de l’Eau d’Heure ", indique le porte-parole.

"Les barrages sont dimensionnés pour avoir trois années sèches"

L’étiage est pratiqué de façon coordonnée avec d’autres barrages mais également les différentes écluses du réseau où l’utilisation de l’eau est limitée. Les deux réservoirs les plus grands de Wallonie sont à priori parés pour l’avenir. "Il faut savoir que les barrages sont dimensionnés pour avoir trois années sèches. Donc, pour l’instant, nous n’avons pas eu trois années successives sèches et donc nous avons toujours maintenu les capacités et la navigation", souligne Serge Toussaint.

La navigation peut dès lors suivre son fonctionnement normal, malgré la météo. De quoi rassurer tous les secteurs qui en dépendent.


 

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