Le chantier de la future gare de Mons dite "de Calatrava", du nom de son architecte espagnol, souffre d'importants retards. Après la rupture du contrat, vendredi dernier, entre la SNCB et la société italienne Cordioli, chargée de la construction de la passerelle métallique, la fin définitive des travaux n'est désormais envisagée que pour fin 2018, au plus tôt, a indiqué mardi la ministre fédérale de la Mobilité Jacqueline Galant.
Le chantier de la gare de Mons traîne la patte depuis des mois. La construction de la structure métallique de la "gare-passerelle", au-dessus des caténaires, est à l'arrêt depuis mai dernier à la suite des difficultés financières rencontrées par la société italienne Cordioli, chargée de ce marché.
Des sous-traitants, des transporteurs de pièces fabriquées en Italie, ne sont plus payés depuis des mois et croisent donc les bras. 17 actions directes de sous-traitants ont notamment conduit à la saisie conservatoire de pièces fabriquées et en dépôt en Belgique.
Le conseil d'administration de la SNCB a mis un terme, vendredi dernier, au contrat le liant à la société Cordioli. "Notre volonté est de faire redémarrer le chantier le plus vite possible", a indiqué mardi à Mons la ministre Jacqueline Galant. "Le but est de lever les obstacles juridiques et de trouver une nouvelle entreprise qui sera chargée de la confection et de la construction de la passerelle métallique."
Ensuite, les travaux de finition de l'édifice devraient, espère Jacqueline Galant, être terminés fin 2018, près de 3 ans plus tard que le délai initialement annoncé.
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