Le bourgmestre de Charleroi et ministre-président wallon Paul Magnette était interrogé en direct dans le RTLinfo 19H suite à l'agression de deux policières ce samedi à Charleroi par un homme armé d'une machette. "Le parquet fédéral reprend l'ensemble de l'instruction", a-t-il notamment révélé au micro d'Olivier Schoonejans.
"On n'en sait pas plus à l'heure qu'il est. J'ai eu le Premier ministre au téléphone, du côté du fédéral non plus, il n'y a pas à ce stade plus d'informations que ce qui a été transmis aux médias", affirme Paul Magnette.
"L'agresseur avait sans doute l'intention d'aller plus loin"
Pour le bourgmestre carolo, "l'analyse des évènements montre que les procédures de contrôle et de sécurité étaient bien établies, puisque la personne qui a sorti la machette, l'agresseur, avait sans doute l'intention d'aller plus loin et de faire beaucoup plus grave que ce qu'il a fait là. Et là il a été arrêté au moment de la barrière par les deux agents, qui avaient précisément pour mission d'assurer la sécurité".
Lorsqu'Olivier Schnoonejans lui a demandé qui était en charge de l'affaire, Paul Magnette a répondu que "c'est le parquet fédéral qui reprend l'ensemble de l'instruction". Une information qui pourrait laisser penser que les enquêteurs se dirigent vers la piste d'une attaque terroriste.
Plusieurs réunions de sécurité prévues
Le bourgmestre de Charleroi précise que des réunions ont lieu ce samedi soir et qu'une réunion du conseil national de sécurité est prévue ce dimanche. "Je suis à l'étranger mais je vais écourter mes vacances et rentrer en Belgique le plus rapidement possible pour participer à ces réunions et examiner ce que l'on peut encore faire pour renforcer les normes de sécurité sur le terrain", précise Paul Magnette.
Un bourgmestre "choqué"
Questionné sur ce qu'il ressentait après l'agression des deux policières, Paul Magnette s'est dit "choqué". "Je pense d'abord aux deux policières qui ont payé très cher le fait d'assurer la sécurité de leurs concitoyens", se confie-t-il. "Je voudrais exprimer ma solidarité pour non seulement ces deux policières mais l'ensemble du corps de police qui, on le voit ce soir, fait un travail extrêmement dangereux tous les jours", ajoute-t-il.
Vos commentaires