Au cœur du domaine du Val d’Oise, à Chimay, quatre logements ont été détruits par un incendie qui serait de nature accidentelle. Les habitants de ces habitations ont tout perdu. René est l’un d’entre eux et livre un témoignage bouleversant.
"Il ne reste rien, rien, rien. Même pas une chemise, une carte d’identité ou un téléphone", déplore René une larme à l’œil. En fuyant son habitation en flammes pour sauver sa vie, René n’a pas eu le temps d’emporter quoi que ce soit. "Les tablettes sont restées, les téléphones sont restés, les cartes d’identité sont restées, les cartes de banque sont restées, tout est resté. Je me suis retrouvé sans rien", ajoute-t-il devant les restes calcinés de sa maison.
Si René a perdu toutes ses affaires, il doit aussi faire le deuil de ses animaux de compagnie qui ont brûlé vifs pendant la catastrophe. "J’avais une dizaine de canaris et ils ont tous péri. Les cages sont encore là. Quand on voit ça… Ce n’est pas possible", peine à décrire René encore sous le choc.
Privés de téléphones, René et sa famille ont pu compter sur un voisin pour communiquer, notamment avec la commune. Les autorités communales ont mis un appartement à disposition des sinistrés afin qu’ils puissent se loger.
"C’est vraiment les accompagner dans un moment où ils sont en détresse psychologique. On coordonne et on fait du mieux qu’on peut", explique Virginie Lens, la présidente faisant fonction du CPAS de Chimay.
Le soutien de la commune sera assuré pendant plusieurs semaines.
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