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Surnommé "le tueur du 20 juin", l'accusé a poignardé une dame de 67 ans et l'a laissée se vider de son sang

Surnommé "le tueur du 20 juin", l'accusé a poignardé une dame de 67 ans et l'a laissée se vider de son sang
 
 

Le procès de celui qu'on a surnommé "le tueur du 20 juin" s'est ouvert aux assises de Mons. Ce jeune homme de 27 ans est accusé d'avoir tué trois femmes de l'immeuble dans lequel il habitait. Il est aussi poursuivi pour des faits de pédophilie, qui ont été liés au dossier.

Notre journaliste Benjamin Samyn et notre caméraman Xavier Preyat ont assisté à l'ouverture du procès d'assises, à Mons, de celui que l'on surnomme "le tueur du 20 juin". Notre journaliste décrit l'attitude de l'accusé : "Courbé, la bouche ouverte et l'air hébété, il n'a l'air de rien dans le box dans accusés. Il est pourtant poursuivi pour l'assassinat de trois femmes". Il reconnaît deux morts, mais nie le troisième. Des traces d'ADN l'ont confondu.

L'une des victimes, poignardée à mort, baignait dans une mare de sang

L'une des victimes de Steven D. avait 67 ans lorsqu'elle a été poignardée à mort. Des voisins avaient appelé les secours. "Elle m'a téléphoné le 29 juin en disant 'Anne viens vite, j'ai été agressée', avait témoigné une voisine en octobre 2013. Et là, on a vu une mare de sang. Elle disait encore quelques mots".

Avant de mourir, la victime dira qu'il s'agit d'un jeune du quartier. Ce qui déclenchera le processus d'analyse d'ADN de tous les hommes occupants l'immeuble de Lodelinsart où s'était produit le crime.

D'autres faits sordides liés au dossier

Dans ce dossier, il y a un autre volet, particulièrement sordide. "Des faits d'attentats à la pudeur de détention à caractère pédopornographique, mais je ne souhaite pas m'exprimer là-dessus actuellement", a déclaré son avocat Michaël Donatangelo.

L'attentat à la pudeur concerne le fils de 5 ans d'une amie. Le procès est prévu pour trois semaines.


 

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