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Trafic international d'armes à Charleroi: voici l'arsenal saisi par la police

 
 

Une cinquième personne a été inculpée, mais laissée en liberté sous mesures alternatives, dans le dossier du trafic international d'armes mis au jour à Charleroi la semaine dernière.

Ce mardi, la police judiciaire fédérale a présenté à la presse la cinquantaine d'armes saisies en Belgique. Des centaines d'autres auraient été écoulées par les suspects.


Plusieurs armes dont des fusils à pompe

"Il s'agit d'armes de poing de type Glock ou Sauer, parfois munies de silencieux. Nous avons également saisis des armes longues, telles que des fusils de chasse Browning, des fusils à pompe ou de tir sportif. L'origine de certaines d'entre elles est connue, d'autres doivent encore être tracées. Pour l'instant, aucune d'entre elles ne provient d'un vol ou n'est à mettre en relation avec un fait particulier", explique un enquêteur de la PJF carolo.


Quatre personnes interpellées

Outre le principal suspect, un "commercial" qui vendait les marchandises dans son garage de Couillet à deux principaux acheteurs, tous originaires de la région de Charleroi, ont été placés sous mandat d'arrêt pour faux et usage de faux, vente d'armes prohibées et organisation criminelle. Un cinquième suspect a également été inculpé mais laissé en liberté sous mesures alternatives. Lundi, la chambre du conseil de Charleroi a confirmé le mandat d'arrêt de trois des quatre prévenus. Le quatrième détenu comparaîtra mercredi.


Ils ont falsifié la signature de Rudy Demotte

La semaine dernière, la police judiciaire fédérale de Charleroi menait des perquisitions en plusieurs endroits de la région dans un dossier de trafic d'armes international. Un armurier du Limbourg allemand avait en effet averti les autorités belges, trouvant suspectes les commandes réalisées par l'un de nos compatriotes. Son dernier achat devait en effet porter sur une septantaine d'armes.

L'enquête a rapidement permis de constater que la licence d'importation utilisée par le principal suspect était un document falsifié. Une simple imitation de la signature de l'ex-ministre-président de la Région wallonne, Rudy Demotte, a suffi à importer des centaines d'armes durant plusieurs mois.


 

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