Un ascenseur en panne depuis des mois. C'est le quotidien d'une trentaine de locataires d'un logement social à Montignies-sur-Sambre. Un problème qui dure depuis juillet. Ils ont décidé de se tourner vers la justice de paix.
La situation préoccupe l'ensemble des habitants. Elle est même au centre de toutes les discussions. L'ascenseur est en panne depuis 4 mois dans un logement social à Montignies-sur-Sambre dans la province du Hainaut. "J'ai fait mes grosses courses aujourd'hui, j'ai dû tout monter à pied. Mon voisin m'a aidé tout monter. C'est très compliqué", explique une locatrice au micro de Julien Crête. Melissa, habite aussi l'immeuble. Elle raconte: "Je viens d'accoucher. J'ai passé mes deux derniers mois de grossesse à devoir monter les sept étages des escaliers. Ca n'a pas été vident".
Rendez-vous devant le juge de paix
Depuis le mois de juillet, pas d'autres solutions pour les habitants que de monter les escaliers. Une montée qu'emprunte plusieurs fois par jour Sabine. Après neuf étages enjambés, essoufflée: "C'est dur", avoue-t-elle. Plusieurs habitantes ont entamé des démarches pour être entendues par un juge de paix. Au cœur des revendications, l'ascenseur tombé régulièrement en panne ces derniers temps. Une humidité très présente dans certains appartements serait un facteur qui expliquerait les problèmes techniques. "Celui qui vient habiter ici, s'il n'est pas fou en y arrivant, il le devient", lâche Sabine. Selon la société de logement, 'La Sambrienne', ce dossier fait suite à une série de pannes successives. Plusieurs réparations ont déjà été réalisées, d'autres sont en cours. Des défaillances mécaniques, mais pas seulement. David Conte est le responsable communication de 'La Sambrienne'. Il détaille: "On se retrouve avec la fragilisation d'une pièce qui le temps de la réparer fragilise une autre pièce. Nous avons aussi fait face à deux dégradations qu'on pourrait amputer au vandalisme."
Ce mercredi, une vingtaine de locataires se retrouveront face à un juge de paix pour évoquer leur situation. La Sambrienne explique elle aussi vouloir tout faire pour assurer un retour à la normale.
Vos commentaires