A Charleroi, c'est le contrôle du stationnement qui va changer. Dans les semaines qui viennent, un nouveau véhicule sillonnera les rues de la ville pour vérifier les droits de parking des usagers. Pour ce faire, il photographiera toutes les plaques d'immatriculation grâce à des caméras embarquées. Reportage dans le RTLinfo 13H de Julien Crète et Patrick Lejuste.
Ce véhicule équipé de supers radars est pour le moins discret. C'est une voiture classique avec comme seul signe distinctif: 2 scanners placés sur son toit. Ce dispositif permet de contrôler chaque plaque d'immatriculation et vérifier si le stationnement est en règle.
Diego Calvo Gil, agent constatateur est au volant de ce véhicule équipé de supers radars: "Effectivement, à chaque bruit, c'est une plaque qui est prise en photo donc toutes les plaques sont prises en photo. Cela concerne aussi bien les véhicules parqués sur le côté droit ou le côté gauche de la chaussée".
Lors des scans, les informations sont vérifiées par un serveur principal. A Charleroi, pour chaque stationnement, il faut dorénavant encoder sa plaque. De cette manière, en quelques minutes, le parking est contrôlé. Un procès verbal peut alors être envoyé par la poste, ce qui facilite la vie des agents, nous révèle Diego: "C'est un contrôle plus rapide et plus efficace, mais il y a un deuxième avantage non négligeable, c'est une plus grande sécurité pour les agents de stationnement car ils sont victimes d'insultes et parfois d'agression physique".
Grâce à ce système, 10.000 plaques pourront être contrôlées chaque jour. C'est quatre fois plus qu'avec le système classique. Les agents seront affectés à ces nouvelles missions. Les automobilistes sont désormais avertis.
Emmanuel Pepinster, directeur de la régie communale autonome de Charleroi est très élogieux face à ce nouveau système: "Cela permet de créer de la mobilité, cela permet de créer des emplacements disponibles et aux gens de ne pas tourner et de ne pas perdre du temps dans leur recherche de stationnement."
Le calibrage du système va se poursuivre durant quelques jours. Les premiers procès suivront alors.
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