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Un paysage de désolation: les caméras de RTL INFO entrent avec Valérie dans son bien ruiné par la locataire et infesté de cafards

 
 

En moins de deux ans, une locataire a transformé la maison (où elle occupe l'appartement de l'étage) de Valérie en "poubelle" à Marcinelle. La ville de Charleroi a signé un arrêté afin qu'une société privée, après l'intervention d'un serrurier, puisse pénétrer dans l'appartement afin d'assainir les lieux au plus vite, des cafards se propageant aux habitations voisines. RTL INFO a assisté à cette intervention avec Valérie. Xavier Preyat et Céline Praile étaient sur place.

Valérie, la propriétaire d'un immeuble à Marcinelle, nous avait contactés via le bouton orange Alertez-nous pour nous expliquer que le logement qu'elle met en location est infesté de cafards. En cause: l'attitude de sa locataire, qui y loue deux étages. Cette dernière a laissé s'amonceler les déchets et excréments à l'intérieur du logement. La propriétaire a fait appel à la commune pour intervenir en urgence.


"Je pensais que ce serait grave, mais quand même, à ce point, là, ça fait un choc"

Une intervention de désinsectisation avait lieu ce jeudi, et une équipe de RTL INFO a pu y assister. Valérie a découvert, avec horreur, l'ampleur des dégâts. "J’avais raison, c’est une poubelle, ils ont tout abîmé, il y a des portes arrachées, il y a des cacas, des cafards, des araignées.. Je pensais vider l’appartement moi-même, mais ce sera au-dessus de mes forces, je ne pourrai pas, je vais devoir prendre une société... Je suis catastrophée, je ne m’attendais pas à ça. Je pensais que ce serait grave, mais quand même, à ce point, là, ça fait un choc", a-t-elle confié à Xavier Preyat et Céline Praile. 

"Entre 10.000 et 16.000 euros juste pour le nettoyage et la désinsectisation"

La locataire est insolvable, et Valérie va devoir assurer les frais liés à l'assainissement ainsi qu'aux réparations. "Ce sera entre 10.000 et 16.000 euros juste pour le nettoyage et la désinsectisation", explique-t-elle. Une expulsion est prévue le 18 octobre prochain. "On va voir si elle peut avoir lieu, on essaye de trouver des solutions, avec la police, la ville, pour voir s’il est possible de procéder à une expulsion plus rapide, et il faudra qu’on trouve des solutions pour les poubelles et des choses comme ça, pour éviter que le voisinage soit encore contaminé par des cafards", a-t-elle expliqué.

Valérie ne souhaite plus louer, après cette expérience traumatisante. Elle envisage de retaper entièrement son bien avant de le mettre en vente.


 

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