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"Identifiez une personne parmi les témoins pour l’appeler à l’aide": Liège met en place une opération "Stop harcèlement" pour le 15 août

 
 

Les festivités du 15 août de Liège démarrent demain. Cette année, la ville a mis en place une opération "Stop harcèlement". Le but ? Sensibiliser les victimes, mais aussi les témoins car, selon une étude, 40% d’entre eux ne réagissent pas.

Beaucoup de monde et de l’alcool, le terrain est à risque côté harcèlement. "Ça peut aller d’un regard insistant à une altercation verbale insistante, explique Manon Reynders, chargée de projet du service prévention de la Ville de Liège. Cela peut aussi être la filature de personnes, le fait de venir se frotter à quelqu’un quand une fille danse, par exemple, tout cela est repris comme du harcèlement."

Que faire si cela vous arrive ? D’abord, ne pas répondre, éviter le harceleur, s’éloigner. Ensuite, si les faits persistent, demander de l’aide. "Ne pas appeler à l’aide tout le monde. D’abord, identifier une personne au sein des témoins pour l’appeler personnellement à l’aide. Donc dire "vous monsieur, avec votre casquette rouge, venez m’aider" et à ce moment-là, la personne se sent personnellement impliquée."


40% des témoins ne font rien

Dans les lieux festifs très peuplés, face à un cas de harcèlement, 40% des témoins ne font rien. Peut-être pensent-ils que quelqu’un d’autre va intervenir. Peut-être veulent-ils éviter un conflit qui pourrait dégénérer en bagarre. Dans ce cas, "les témoins peuvent détourner l’attention du harceleur. Plutôt que de rentrer dans une confrontation en disant : "ce que vous faites n’est pas bien", elles peuvent dire : "excusez-moi, savez-vous où se trouve ce café ?", pour détourner l’attention du harceleur, qu’il passe à autre chose et que cela laisse la possibilité à la victime de s’éloigner et de se mettre en sécurité."

Dans une récente enquête, l’ONG Plan Belgique a constaté que lors des festivals, une fille sur 6 est victime de harcèlement sexuel.


 

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