Pour l'instant, tout est stocké sur l'A601, une ancienne bretelle d'autoroute en province de Liège. Il y a des déchets sur 10 kilomètres, dont 60% pourront être recyclés, mais cela va prendre au minimum 9 mois.
Dix kilomètres de déchets, et ce n'est pas fini puisque 70 camions viennent encore grossir le tas tous les jours.
"Oui, il y a toujours des déversements, raconte Thierry Namèche, ingénieur chez Spaque. Ici c'est essentiellement de la région verviétoise donc le gisement est en train de s'amenuiser quand même, tout doucement. On espère que d'ici deux semaines les dépôts cesseront." Il y a des fauteuils, des cuisines entières, des lits et beaucoup de bois. Mais puisqu'il n'y a pas ou peu de déchets organiques, le taux de recyclage a été revu à la hausse. 60% des détritus seront donc revalorisés.
"C'est plus que ce qu'on espérait. On était plutôt autour des 20, 30%. D'après les spécialistes, il y a des possibilités de récupération notamment au niveau du bois qui est fortement présent dans ces déchets, avec des filières de recyclage", raconte Céline Tellier, ministre wallonne de l'environnement, de la nature, du bien-être animal et de la rénovation rurale.
L'organisme en charge annonce que tous les détritus pourront quitter cette autoroute désaffectée avant l'été prochain dans neuf mois donc les riverains y seront très attentifs.
"J'ai insisté pour que le timing soit respecté pour que pour l'été prochain, n'ayant plus le risque d'odeurs si l'été était beau. On a aussi obtenir des écrans visuels pour cacher justement là où ce n'est pas caché par la végétation naturelle de cacher ces déchets", explique Christine Servaes, bourgmestre de Juprelle.
Les déchets qui ne sont pas recyclables seront soit brûlés soit enfouis dans le sol. Ces opérations faites dans des centres spécialisés, elles, pourraient durer bien plus longtemps.
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