Les négociants belges en combustible ont obtenu des autorités fédérales des garanties sur la sécurisation des dépôts de carburant que bloquent les gilets jaunes depuis plusieurs jours. Deux dangers étaient exposés.
Tout d'abord, l'intrusion d'individu dans un dépôt. Celle-ci déclenche immédiatement l'arrêt de l'ensemble de l'usine comme le veut les règles dites "Seveso" qui protègent tous les sites industriels.
Le deuxième danger réside dans les braseros que les manifestants allument à proximité des dépôts et à côté desquels passent les camions-citernes bourrés de matière inflammable. "Un brasero à côté d'un camion avec 40.000 litres d'essence, c'est une BOMBE, c'est très, très dangereux", a indiqué Olivier Neirynck, le porte-parole de la fédération belge des négociants en combustible au micro de notre journaliste Loïc Parmentier. Il demande donc aux gilets jaunes d'éteindre ces braseros.
Des gilets jaunes bloquent à l'aide de palettes l'entrée d'un site pétrolier à Sclessin. Selon Olivier Neirynck, les individus ne respectent pas les consignes de sécurité, ce qui justifierait l'intervention de la police. Ceux-ci devraient allumer leurs braseros à une certaine distance des camions-citernes mais cette distance ne serait pas respectée. "Ils ont repris les braseros et par rapport à l'arrêté du bourgmestre Willy Demeyer, il y a non respect. Des forces de l'ordre vont devoir intervenir à ce niveau-là", considère Olivier Neirynck. "Nos véhicules sont pleins de carburants, il s'agit de produits pétroliers inflammables. Il y a des chauffeurs, des vies humaines. On préfère laisser les camions en sécurité et attendre que les pompiers éteignent les braseros", ajoute-t-il.
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