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Bouli Lanners revient sur le rejet de la loi climat: "La Belgique est devenue une sorte de lasagne institutionnelle"

 
 

La Chambre a rejeté la proposition de révision de l'article 7bis de la Constitution. Un geste regrettable selon l'acteur et réalisateur Bouli Lanners. Il s'exprime au micro de nos journalistes pour RTL INFO.

Une grande marche pour le climat a lieu ce dimanche 31 mars à Bruxelles et à Liège. Elle est organisée par le collectif "Rise for Climate". Parmi les manifestants, l'acteur et réalisateur Bouli Lanners. Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, il partageait déjà sa déception quant au rejet de la loi climat par les députés belges. Au micro de nos journalistes Mathieu Langer et Marc Evrard, il revient sur sa déconvenue. 

"Ce n'est pas parce que la loi climat a été bloquée que la pression citoyenne ne doit pas continuer. Je pense qu'il est important de fédérer toute la société civile, les jeunes, les plus âgés, les artistes, toutes les professions pour montrer qu'on est toujours là et qu'on voudrait que ça change", remarque-t-il. 

Pour rappel, le 29 mars dernier, la Chambre avait rejeté la nuit dernière la proposition de révision de l'article 7bis de la Constitution.  Ce rejet enterre la mise sur pied d'une "loi climat" telle qu'imaginée récemment par des universitaires, qui visait à réduire les émissions de gaz à effet de serre de 55% d'ici 2030 et de 95% d'ici 2050.


"On ne peut pas avoir des excuses institutionnelles"

"La Belgique est devenue une sorte de lasagne institutionnelle qui fait que l'on peut toujours se retrancher derrière cette complexité pour ne pas faire avancer les dossiers essentiels mais on ne peut pas continuer à gouverner comme ça. La Belgique est devenue ingouvernable pour plein de raisons qui devraient dépasser les institutions", regrette Bouli Lanners.

Avant d'ajouter: "On ne peut pas avoir des excuses institutionnelles par rapport à des problématiques comme le réchauffement climatique qui va impacter l'ensemble de la planète et qui ne respectera pas les frontières politiques. Il faut qu'on ait une vision politique à long terme, que les choses réelles s'installent. Ce n'est pas la génération des jeunes, qui lorsqu'ils seront au pouvoir, devra changer les choses. C'est celle qui est là maintenant qui doit le faire, et ça doit être fait maintenant". 


 

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