De retour d'un voyage au Maroc, les douaniers de l'aéroport de Bruxelles ont confisqué leur chien à un couple de retraités de Trois-Ponts, pour le mettre en quarantaine. Une semaine plus tard, ils disent avoir retrouvé leur bichon dans un bien triste état. Vincent Jamoulle et David Muller les ont rencontrés pour le RTLINFO 13H.
Inès le bichon va mieux. Jenny et Jean-Luc, ses maîtres, ne sont, eux, pas encore tout à fait remis de cette semaine sans voir leur chien, et sans avoir de ses nouvelles. "Elle était dans un hangar, froid, un immense hangar où il n’y a que des containers, des clarks, je suppose qu’ils travaillent jour et nuit ces gens-là. Quand on me l’a ramenée, elle était grise. Je ne vous dis pas les larmes".
Pendant une semaine, Inès, qui a perdu un demi-kilo dans l’aventure, a passé son stress sur son sac de voyage. "Regardez un petit peu l’état du sac, la tirette est arrachée, tout ceci est déchiré, il était vraiment dans des conditions déplorables à mon avis, dans un dépôt, et je crois que ça c’est grave, c’est de mettre des chiens sans que les maîtres puissent aller voir comment ils sont, s’ils sont bien nourris, je trouve ça inadmissible".
Pourtant selon les documents de Jenny, l’animal était apte à voyager. Le document qui manquait, en venant du Maroc, c’est le résultat d’une prise de sang attestant qu’Inès fabriquait bien des anticorps contre la rage. Jenny et Jean-Luc l’ignoraient. "Ils transportent un chien comme ils transportent une valise", s’offusque le couple.
C’est l’AFSCA, l’agence fédérale pour la sécurité alimentaire, qui gère les mises en quarantaine. Il y en aurait une centaine par an à Zaventem. La garde des animaux est confiée à une société cargo sur le site de l’aéroport. Elle était injoignable ce matin pour commenter cette mésaventure.
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