En ce moment
 
 

Emilie ne reconnaît plus son école à Chaudfontaine après les inondations: "Des années de travail... tout est à refaire"

 
 

Pour les écoles des zones sinistrées, l’heure est aussi au déblayage et à l’inventaire. Le constat est souvent accablant, mais les établissements peuvent compter sur l’aide des bénévoles. A l’Ecole communale du Val, à Chaudfontaine, Emilie Bailly, institutrice primaire depuis 17 ans, ne reconnaît plus son école : "Des années de boulot, ce qu'on a construit, tout est à refaire".

L’établissement est situé dans une des zones les plus sinistrées de la commune. La boue a tout renversé sur son passage.

"Les tableaux interactifs ont par exemple aussi été immergés en partie, tout comme les 2/3 des étagères. Ce sont des sensations un peu étranges. On vit au jour le jour. On évacue. Après on verra, c'est à reconstruire. On mettra toute l'énergie qu'il faudra", indique Emilie Bailly.

Le contraste entre l’intérieur vide et le tas de matériel à jeter, à l’extérieur, est saisissant. Depuis 2 jours, des bénévoles se relaient pour tout déblayer, nettoyer et évacuer.

"Je viens aider pour l'école de ma maman à racler et à nettoyer", a confié Evangéline, 10 ans. "Je trouve que c'est important car il faut aider et s'entraider", ajoute Gaël, lui aussi âgé de 10 ans.

Des petites mains bénévoles, et des gros bras. En renfort, les pompiers prennent le relais pour évacuer les encombrants.

Les riverains veulent voir dans l’école un symbole. Un lieu essentiel pour les enfants et qui doit être remis sur pied le plus vite possible.

"Je trouve important de leur redonner un endroit dans lequel ils pourront revenir. C'est l'éducation et, ça serait bien que pour la rentrée, les enfants puissent y retourner", dit Axel, un bénévole.

Le Conseil de l'Enseignement des Communes et des Provinces a demandé à toutes les écoles sinistrées de recenser les pertes et les dégâts sur les bâtiments. Difficile à ce stade de savoir à quoi ressemblera la rentrée, mais vu l’ampleur des travaux, une solution temporaire pourrait être envisagée, à l’aide de préfabriqués. 


 

Vos commentaires