Les feux d’artifices ont été interdits sur tout le territoire belge pour les fêtes de fin d’année. Mais chez Alexandre, venu en acheter ce vendredi, c’est une tradition : "Normalement c’est interdit mais nous on habite dans un petit village donc on verra comment ça va se passer. On va essayer, ouais. On espère seulement ne pas avoir la police et que nos voisins ne vont pas nous balancer non plus, ce serait gentil."
Il n’est pas le seul. Ils sont des dizaines à braver l’interdiction. Stéphane Huby, gérant d’un magasin d’articles de fêtes, vend énormément de pétards et feux d’artifices en ce moment, malgré le fait qu’il informe bien tous les acheteurs de l’interdiction en cours. "C’est principalement les pétards qui sont pris en compte et une ou deux batteries ou fusées par commande."
En Flandre, la mesure sera parfois contrôlée par drone. A Herve, le règlement de police a été adapté et comme les précédentes années, le contrôle des feux d’artifices sera la priorité de la zone. "On constate de plus en plus ces dernières années qu’on ne se contente plus de tirer des feux d’artifices les nuits de réveillons mais ça démarre au début du mois de décembre jusqu’à la moitié du mois de janvier. Ce qui provoque pas mal de nuisances", explique Alain Delvenne, premier inspecteur principal de la zone de police du Pays de Herve.
Marc Drouguet, le bourgmestre de Herve, voit le bon côté de la mesure : "La situation sanitaire par rapport au Covid nous impose une certaine retenue et les feux d’artifices en font partie. Ça aura évidemment un impact positif pour nos animaux de compagnie qui en même temps ne vont pas subir ce supplice."
En cas de non-respect, partout sur le territoire belge, les contrevenants risquent 250€ d’amende.
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