Ils ont tout perdu mais ils ne seront pas totalement indemnisés par leurs assurances. Plusieurs sinistrés des inondations de juillet nous ont contactés via le bouton orange Alertez-nous pour nous faire part de leur détresse. Parmi eux, il y a Jean Guy, il habite Trooz en province de Liège. Un jardin abîmé et une maison encore inhabitable, plus d'un mois après les inondations l'émotion reste forte pour Jean-Guy: "Ca me fait mal parce qu'on avait refait un jardin avec une belle petite terrasse."
Je suis en colère
Pour être indemnisé, il fait appel à son courtier et établit une liste en évaluant la valeur des biens endommagés: " Je déclare pour 26.000 euros de dégâts. On a un deuxième expert qui revient à la maison et qui nous dit qu'il y a des choses qui ne vont pas pouvoir être assurées."
L'expert lui propose plutôt 16.000 euros. "Notre salon, on nous le saque à moitié prix alors que le salon a plus ou moins deux ans. Je suis en colère et en même temps on se sent lésés." Le montant de 16.000 euros est probablement lié à la vétusté de ses biens. Eric Reynders est expert chez AG Insurrance: "Il est évident qu'on remplace la chose ou le bien tel qu'il était au moment du sinistre", rappelle-t-il
Des recours possibles
Réévaluer régulièrement le contenu de son habitation est important. Wauthier Robyns est porte-parole d'Assurallia: "On devrait s'assurer pour la valeur du bâtiment et pour la valeur du contenu. Il y a des gens qui assurent une valeur qui n'a plus été revue depuis des lunes. A ce moment-là, on va aux devants de problèmes."
Assuralia conseille de "parler à son assureur une fois tous les deux ou trois ans afin de refaire le point sur la situation et enlever la poussière que les assurances ont peut-être prises." En cas d'insatisfaction, le client assuré peut aussi faire appel à un contre-expert ou au service de réclamation de sa compagnie d'assurance.
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