Le parlementaire libéral, Alexander Miesen, qui est aussi sénateur a interrogé, lundi soir en séance plénière, le ministre-président Oliver Paasch, au sujet de l'avenir de la province en Communauté germanophone.
L'avenir de la province de Liège sur le territoire de la Communauté germanophone a fait l'objet d'une interpellation lundi soir, avec en toile de fond le conflit qui oppose les deux institutions concernant le système de vote pour le scrutin provincial de 2018.
Lors de sa réponse, le ministre-président germanophone a rappelé le souhait de l'entité d'exercer les compétences de la province. Si Oliver Paasch a insisté sur l'importance de la solidarité entre les différentes entités, il a fait remarquer que très peu d'impôts provinciaux payés par les citoyens germanophones étaient réinvestis par la province sur le territoire. "En 2015, la province a levé des impôts fonciers pour un montant de 15.028.936 euros et en 2014, seul 688.414 euros ont été investis sur le territoire de la Communauté germanophone", a-t-il argumenté.
Oliver Paasch a aussi insisté sur le fait que seule la Région wallonne est compétente pour décider d'un éventuel transfert de compétences de la province.
Deux pistes pour résoudre le problème du vote
Le ministre-président a également précisé que le conflit concernant les systèmes de vote pour les élections provinciales de 2018 pourrait être résolu par une proposition de la Région wallonne. "Il y a deux pistes, soit le transfert des compétences provinciales, soit l'autorisation du système de vote électronique pour les deux cantons germanophones".
Par ailleurs, l'accord de coopération qui sera signé prochainement par les deux entités prévoit, selon Oliver Paasch, une augmentation de 50% des moyens de la Communauté germanophone.
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