Chaque année, les entreprises réalisent leur inventaire. Les employés passent plusieurs jours à recenser chaque pièce. Et c'est aussi le cas dans les zoo et les parcs animaliers. Ils profitent du début d'année pour compter les animaux et échanger des informations entre eux. Et chacun a sa technique.
Tigres de Sumatra, singes écureuils, chameaux... Dans le zoo de Londres, il y a plus de 700 espèces différentes. Chaque année, les équipes prennent une semaine entière pour compter tous les animaux. "On a plein de méthodes", explique Angela Ryan, directrice des opérations du zoo. "On utilise des outils à travers lesquels l’animal passe en se promenant, comme ça on sait lire la puce et prendre note. On a mis aussi des bracelets et des étiquettes sur certains animaux".
Des méthodes de comptage nécessaires, avec plus de 19.000 animaux dans le zoo. Les informations seront ensuite rassemblées dans une base de données mondiale.
En Belgique, dans les parcs de plus petite envergure, l’inventaire tient aussi une place tout aussi importante. "Nous avons la date d’entrée ou la naissance, nous disons si c’est une femelle ou un mâle, et la provenance, donc si l'animal vient d'ici au parc ou d’un autre parc", détaille Johan Van Damme, soigneur animalier à Huy.
Des échanges entre parcs
Le recensement permet de faciliter les échanges. Dans ce parc, on collabore avec d’autres parcs animaliers à travers toute la Belgique. Il s'agit d'une coopération vitale pour la survie des groupes. "Les échanges, ça sert surtout pour la consanguinité. Donc, pour éviter qu’ils ne se reproduisent entre fils et mère ou père et fille. Donc c’est surtout pour cela, mais aussi pour changer la biodiversité de chaque parc. Parce que certains parcs veulent certaines espèces qu’ils n’ont pas encore, etc.", raconte le soigneur.
Une dizaine d’animaux sont entrés ou sortis de ce centre l’an dernier. Les lièvres de Patagonie sont l’espèce la plus demandée par les parcs animaliers de Wallonie.
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