Nouvelle année et nouvelle découverte à propos de Stéphane Moreau. Avant Nethys, il occupait le poste de secrétaire général de l'intercommunale des pompiers de Liège. Son contrat avait ensuite été suspendu.
Techniquement, en prévenant simplement par courrier trois mois à l'avance, il pourrait récupérer ce poste. Selon Sudpresse, il pourrait même négocier des indemnités de rupture de contrat. Si ce cas de figure se présente, la réaction est déjà prête. "Je conseille au conseil d'administration de refuser formellement le retour de Stéphane Moreau à l'intercommunale", déclare Michel Faway, l'actuel président de l'intercommunale d'incendie de Liège.
S'il ne peut pas reprendre sa place, juridiquement, c'est assimilé à un licenciement. Vu le salaire annuel de 140.000 euros, cela pourrait entraîner le versement d'indemnités importantes. "Éthiquement, ce serait incroyable de prendre de l'argent public pour donner des indemnités à quelqu'un qui n'est plus là depuis 15 ans. Jusqu'à présent, il n'a rien réclamé", souligne Michel Faway.
Les délégués syndicaux des pompiers liégeois s'inquiètent de cette situation. "On a déjà vu dans d'autres structures des indemnités qui ont été réclamées et qui ont été versées. Évidemment, cela aurait un certain impact sur le budget de l'intercommunale", confirme Misikir Corhay, délégué CGSP.
Via un récent courrier d'avocat envoyé à l'intercommunale des pompiers, Stéphane Moreau a précisé qu'il n'entendait pas confirmer son accord à propos de la fin de son contrat. Ce dossier risque donc de trouver son épilogue devant les tribunaux.
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