La chaleur fait souffrir nos routes. En province de Liège, des soulèvements de chaussée se sont produits notamment à Barchon et à Polleur. Ce sont souvent les mêmes portions qui sont endommagées lors de canicules.
C'est toujours le même tronçon qui se soulève à hauteur de Polleur, c'était le cas en 2005, 2006, 2007, le mois dernier et même ce matin. "Pratiquement chaque année, on doit intervenir pour des soulèvements de chaussée à cet endroit, explique Elodie Christophe, porte-parole de la Sofico. La volonté du SPW infrastructures, qui est notre partenaire technique, quand on va refaire la route est de ne plus avoir de béton armé, mais d'avoir du revêtement hydrocarboné pour ne plus être sujet à ce genre de problème."
Un tronçon de 3 km qui n'est pas un cas isolé. Avec cette vague de chaleur, le réseau autoroutier wallon est plus sujet aux soulèvements de chaussée. En juin, une portion de l'E411 avait même dû être fermée. À Polleur, pour l'instant, aucun incident si conséquent. En réalité, c'est le type de revêtement qui est plus sensible et justifie ces chantiers à répétition. "C'est effectivement le revêtement, qui est un revêtement assez ancien en béton armé continu. On doit faire des petites réparations tout au long de l'année quand il y a des dégradations. Au niveau de ces réparations, ce sont des zones plus sensibles, plus fragiles. Quand il y a de fortes variations de température, on a des soulèvements de chaussée, le béton peut se casser et former un trou à réparer."
Au total, la vigilance s'étale sur 7.000 km de route et 900 km d'autoroute en Wallonie.
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