Dénouement dans cette sordide histoire à Neuville-en-Condroz. Laurent S. a finalement avoué le meurtre de Karine Iskounene, qui a eu lieu en juillet 2019.
Entendu rapidement car il avait découvert lui-même le corps de sa compagne âgée de 56 ans, Laurent S. avait été relâché peu après, car il avait un alibi en béton (il était chez des amis).
Mais la police judiciaire a mené à bien l'enquête. "Plus de 145 devoirs d'enquête ont été ordonnés et exécutés: police scientifique, ADN, téléphonie", nous a précisé le parquet. "Il a été confronté à ces éléments qui démontaient son alibi".
Des taches de sang projetées
Un des éléments indiscutables est lié aux taches de sang, selon la DH.
Le compagnon de Karine avait beaucoup de sang sur lui, ce qui s'expliquait par le fait qu'il a découvert la victime et qu'il l'a forcément prise dans les bras en partie. Mais les enquêteurs, en approfondissant leurs analyses, se sont rendus compte que des tâches de sang provenaient d'une projection, donc du moment où il a porté les coups.
Le mobile ? "Une somme d'argent"
Face à ces faits, Laurent S. "est passé aux aveux mercredi", nous a expliqué le parquet. Il est placé sous mandat d'arrêt pour "meurtre pour faciliter le vol, parce qu'il apparaît des éléments de l'enquête qu'une somme d'argent a été dérobée". Mais l'enquête va continuer.
Il prétendait qu'il avait découvert le corps de sa compagne le 3 juillet à 22h en rentrant chez lui. Karine gisait dans une importante mare de sang, couverte de coups de batte de base-ball.
Vos commentaires