Un terrain de football, pulvérisé au glyphosate, sans aucune précaution. Cela s'est passé dans le petit village de Stembert, sur les hauteurs de Verviers. Selon SudPresse, la pelouse du club local devait être changée. La société chargée de le faire a utilisé du glyphosate. Ce n'est pas interdit pour les professionnels mais on sait que le désherbant est hautement cancérigène. Son utilisation est réglementée. Or, dans le village, personne n'avait été prévenu.
Après sa pulvérisation au glyphosate, le terrain de football est entièrement brûlé. Il y a deux semaines, une entreprise spécialisée est venue sur place pour désherber.
"Il aurait fallu que l’entrepreneur, et c’est ce que je déplore, ait fait ce travail de balisage et d’information au préalable", déclare Malik Ben Achour, l’échevin des Travaux de la ville de Verviers. "A partir du moment où il arrive sur le chantier et qu’il constate que les conditions et les obligations liées à sa licence ne sont pas remplies, il ne doit pas faire le travail."
Un balisage devait être installé 24h avant la pulvérisation. Le problème est que le terrain de football est accessible facilement. Des jeunes sont venus jouer sur la pelouse qui avait été aspergée avec le produit controversée.
Le club de football a décidé de prendre des mesures en annulant les entraînements à cet endroit, par mesure de précaution.
"Pour nos enfants, on a pris les dispositions nécessaires après ce travail. Des parents m’ont téléphoné pour me demander s’ils devaient faire quelque chose, aller faire des prises de sang...", explique Roland Hennes, le président du club de l’Entente Stembertoise.
Le tournoi qui devait avoir lieu ce week-end sera déplacé sur un autre terrain à quelques kilomètres de là. Quant à la ville de Verviers, elle envisage de dresser un procès-verbal pour manquement à l’encontre de l’entreprise.
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