Les sinistrés peuvent toujours compter sur le soutien de bénévoles. A Jurbise, Mérédith a rassemblé un grand groupe pour venir en aide aux habitants de Verviers. Ils vont notamment proposer des repas chauds sur place et donner un coup de main pour le nettoyage.
C’est une mobilisation qui a des allures de convoi humanitaire. Ce samedi matin, une centaine de bénévoles se sont donnés rendez-vous à Jurbise pour un départ vers Verviers. "N’hésitez pas, discutez avec eux, affichez votre plus beau sourire, de la bonne humeur", lance Mérédith, qui est à l’origine de l’initiative.
Beaucoup de bras sont mobilisés, et des kilos de vivres et de dons sont préparés. "Une façon de montrer notre soutien à tous ces gens qui se sont retrouvés sans rien, qui ont perdu des êtres chers, des maisons, du mobilier… Voilà qu'ils se retrouvent sans rien. Donc être là avec eux, c’est important", témoigne une bénévole.
Rapidement, les bénévoles prennent la route. 140 km pour rejoindre une zone qui a besoin d’eux. Une solidarité créée via les réseaux sociaux. Alors les propositions sont-elles toujours là ? "Finalement, chacun fait ce qu’il peut à son niveau. Mais non, s’essouffler je ne pense pas que ça s’essouffle. Au contraire, je trouve que le citoyen est de plus en plus réactif par rapport à ce qu’il se passe", glisse Mérédith.
Dès l’arrivée à Verviers, les vivres et les dons sont déchargés par une chaîne humaine. Les bénévoles de la zone leur indiquent les consignes. Une première équipe nettoyage se met en route et apporte son aide, par exemple, à des gens sinistrés qui pensent pour le moment plus aux autres qu’à eux. "Je n’aurais pas pu ne pas venir. Même si ce n’est que deux heures ou trois heures, il faut être là. Tout le monde doit être là", confie une dame présente sur place. "Rentrer chez nous, on n’y arrivait plus. C’était plus facile pour nous de donner une aide aux gens et on avait besoin de cette petite aide extérieure", poursuit un autre.
De retour au centre d’accueil, une véritable cantine de fortune a été mise sur pied. Un millier de repas y seront proposés. "Je suis rentré ici avec la camionnette, je commençais à attraper une boule au ventre et des frisons parce qu’on est arrivé et c’est comme un village où il y a eu la guerre. On était impressionné", raconte un jeune homme venu aider.
La centaine de bénévoles va rester ici durant toute l’après-midi du samedi. Beaucoup pensent déjà à revenir sur les lieux.
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