Le variant sud-africain du coronavirus a été détecté dans une école primaire à Arlon. L'ensemble des élèves et du personnel de l'établissement ont été testés ce samedi. Les résultats sont tombés ce dimanche: 29 cas positifs ont été détectés. La décision a été prise de fermer l'école durant plusieurs jours.
La décision est tombée ce dimanche après-midi: l'école Saint-Bernard d'Arlon ferme ses portes. Les cours ne reprendront pas ce lundi. Une classe d'élèves de primaire était déjà écartée de l'établissement depuis plusieurs jours.
Samedi, environ 450 élèves et enseignants ont été testés. Le dépistage massif a été organisé après la découverte d'un cas du variant sud-africain du coronavirus chez un élève de primaire.
Le résultat des tests révèle que 29 personnes ont contracté le coronavirus. Pour l'instant, nous ne savons pas dans quelle proportion il s'agit d'élèves ou d'enseignants. Des examens plus approfondis doivent encore être menés pour déterminer s'il y a davantage de cas du variant sud-africain.
Le principe c'est qu'il faut arrêter cette contamination
La décision a été prise ce dimanche de fermer l'établissement scolaire pour plusieurs jours. Nous devrions savoir la durée exacte dans les heures à venir. "On a décidé de fermer l'école étant donné que la moitié des classes est touchée. On a estimé que c'était la solution à adopter. Toujours, le principe c'est qu'il faut arrêter cette contamination. On a estimé que c'était la meilleure formule", nous a confié le bourgmestre d'Arlon, Vincent Magnus.
Les enseignants et les parents d'enfants testés positifs seront contactés personnellement par téléphone par des médecins qui leur indiqueront les mesures sanitaires qui doivent absolument être respectées. Tous les élèves et tout le corps enseignant sont en outre placés en quarantaine.
Il fallait tout de suite mettre en place une politique de prévention
C'est le premier cas du variant sud-africain identifié en province de Luxembourg, et peut-être même en Wallonie. C'est la raison pour laquelle un dépistage généralisé a été organisé. "On est parti de l'idée que s'agissant d'un variant qui est apparu pour la première fois sur notre territoire, il fallait tout de suite mettre en place une politique de prévention pour essayer de rompre les chaînes de transmission de ce variant", a indiqué Olivier Schmitz, gouverneur de la province.
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