Ce jeudi ont lieu les funérailles d’Amaury Delrez, le policier abattu à spa dans la nuit de samedi à dimanche dans l’exercice de ses fonctions. Le représentant de la police, Jean-Michel, a été un des premiers à s’adresser à l’assistance et à rendre hommage à son collègue. "Aujourd’hui, nous n’avons pas envie de partager la rage et la colère qui nous habitent et qui nous rongent depuis ce dimanche, mais plutôt de parler à ta famille et à tes proches de la personne que tu as toujours été pour nous au quotidien à nos côtés", a-t-il commencé.
"Nous garderons aussi le son de ton petit rire inimitable"
Il a ensuite décrit la personne qu’était Amaury dans le cadre de son travail. "De toi nous garderons de nombreuses images, celle de ton sourire permanent et souvent moquer, une constante depuis ton entrée au sein de la police fédérale de Bruxelles en 2001 (…) Les collègues de Liège t’avaient d’ailleurs surnommé Amaurictus. Nous garderons aussi le son de ton petit rire inimitable, l’image de ton arrivée au poste avec ta petite Twingo que tu venais juste de remplacer par un petit bolide (...) De toi nous nous souviendrons des joggings où tu entraînais certains collègues courageux ou téméraires sur le temps de midi. Tous avaient du mal à te suivre, mais tu poussais chacun à se surpasser et à donner un peu plus chaque fois, comme tu l’as toujours fait également dans le cadre de ton travail."
"Nous te faisons la promesse de tout mettre en œuvre pour obtenir une nouvelle fois ce trophée pour toi"
Le représentant de la police a continué sur la passion d’Amaury pour la course et son désir de remporter pour la troisième année consécutive le challenge interentreprises du jogging de Verviers avec sa zone police pour pouvoir garder définitivement la coupe. "Aujourd’hui, devant de si nombreux témoins, nous te faisons la promesse de tout mettre en œuvre pour obtenir une nouvelle fois ce trophée pour toi", a-t-il assuré.
Le chef a ensuite plaisanté sur le nombre de pads de café qu’Amaury empruntait à ses collègues. Il a également parlé de son professionnalisme et de l’énergie qu’il mettait dans chaque tâche qu’il avait à accomplir, comme celle de faire les horaires.
"Si je dis cela au présent, c’est parce que tu feras toujours partie du nôtre"
Des sanglots dans la voix, il a conclu : "Amaury, tu es une belle personne, une personne précieuse, une personne unique, si je dis cela au présent, c’est parce que tu feras toujours partie du nôtre et que tu n’appartiendras jamais au passé".
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