Les deux enseignants du collège Notre-Dame du Bonlieu (CNDB) à Virton, inculpés de faits relatifs à un attentat à la pudeur et d'incitation à la débauche vis-à-vis d'une élève, pourraient être suspendus après avoir été entendus par le pouvoir organisateur (PO) de l'école, a-t-on appris ce jeudi auprès de la direction de l'établissement.
Des relations sexuelles avec une jeune fille en 2014 et 2015
Le PO s'est déjà réuni mercredi soir et a confirmé une mesure, prise en urgence, d'écartement des enseignants. Ceux-ci devront être entendus par le PO qui pourrait décider d'une suspension dont l'effet serait à plus long terme.
Les enseignants auraient tous deux entretenu des relations sexuelles avec une jeune fille, élève dans cette école au moment des faits, et âgée de moins de 16 ans. Les faits remonteraient à 2014 et 2015. La direction n'a appris l'existence de cette double inculpation, que cette semaine, suite à la révélation de l'information par Sudpresse.
"Il ne s'agit pas d'une mesure disciplinaire"
L'école n'a jamais été en contact avec les autorités judiciaires. La mesure d'écartement a été prise, justifie la direction, pour garder la sérénité dans l'école. Parents et élèves ont aussi été informés. La suspension serait aussi dans un but préventif. "Il ne s'agit pas d'une mesure disciplinaire", souligne Francis Monhonval, directeur du collège, en insistant sur la présomption d'innocence.
L'école a fait appel à un avocat pour être reconnue comme "personne lésée" mais ce pour avoir accès au dossier. Mais il n'est actuellement pas question de constitution de partie civile, précise encore le directeur de l'école.
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