Après les nombreuses agressions qui ont eu lieu dans le centre-ville de Namur en novembre dernier, les autorités restent sur le qui-vive. Lundi, une nouvelle interpellation a eu lieu dans la ville. Un jeune homme a été arrêté après avoir commis un vol en pleine rue lundi.
Un jeune, âgé de 19 ans, a été privé de liberté après avoir arraché lundi soir vers 17h le gsm d'une jeune fille qui écoutait de la musique avenue de la Gare à Namur et avoir menacé de la frapper alors qu'elle le poursuivait, a indiqué mardi matin le substitut du procureur du Roi de Namur. Ce membre de la bande de jeunes qui commet des vols avec violence en rue depuis plusieurs semaines avait été contrôlé le 6 janvier dernier lors d'une action policière d'envergure.
"Une tolérance zéro vis à vis des agressions commises dans le centre-ville"
Un témoin a prévenu la police qui intervenait à proximité pour un accident de roulage. La victime a alors formellement identifié l'agresseur qui avait rejoint sa bande à la gare de bus, rue Borgnet. Le jeune homme, qui s'était débarrassé du téléphone, a reconnu les faits lors de son audition. Privé de liberté, il sera déféré mardi devant un juge d'instruction pour vol avec violence. D'autres dossiers pour des faits similaires le concernant seront joints à cette affaire. Le parquet parle d'une "tolérance zéro" vis-à-vis de ces agressions commises dans le centre-ville. Quelque 21 jeunes ont été interpellés le 6 janvier dernier dans le cadre des différents devoirs d'enquête liés à ces faits.
Vingt mineurs d'âge et un majeur, dont seize personnes connues des services de police et/ou des autorités judiciaires, avaient été interpellés mercredi 4 janvier dans l'ensemble du centre-ville de Namur dans le cadre des différents devoirs d'enquête liés aux agressions commises à proximité du quartier universitaire à Namur.
Moins de dix méfaits commis en bande, soit de la violence verbale, physique ou combinée à un vol, ont fait l'objet d'une plainte auprès de la zone de police de Namur depuis la rentrée académique, avaient annoncé début janvier le procureur du roi de Namur Vincent Macq et le chef de corps de la police Pascal Ligot, précisant que leurs "actions dans la lutte contre ce type de criminalité urbaine se poursuivront".
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