Les trois sites du CHU de Namur sont en surcharge. Ces derniers sont inondés de patients covid depuis quelques semaines et doivent aujourd'hui trouver une solution pour pouvoir assurer le soin de ces personnes.
La deuxième vague de coronavirus met aussi les hôpitaux namurois à rude épreuve. Les trois sites du CHU sont ainsi submergés par des patients souffrant du covid-19. A un point tel que, comme bien d'autres hôpitaux belges, on y constate actuellement une véritable surcharge.
La situation est telle que des situations inédites sont envisagées, y compris le recours à l'armée ou la création d'un nouvel hôpital de campagne. Sans cela, l'établissement devra retarder des opérations urgentes et faire des choix entre des patients souffrant d'autres maladies.
Une situation cataclysmique. "Il y a deux façons de libérer des lits actuellement", nous résume Benoît Rondelet, Directeur médical du CHU de Namur (Godinne). "Ce sont les patients qui vont mieux et qui quittent l'hôpital et ceux qui, malheureusement, sont décédés. Il y a des nuits, des jours où on est contents d'avoir ces lits pour des nouveaux patients qui en ont besoin", regrette-t-il ensuite.
Reste un autre problème de taille: le personnel. "Le problème, c'est d'avoir le personnel qualifié pour pouvoir prendre les patients le mieux possible en charge. Avec le nombre de certificats qu'on a, on sait que les infirmières ne sont pas forcément celles qui ont été formées pour faire des soins intensifs", nous explique Benoît Rondelet, visiblement dépité.
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