Après l’incendie de l’école de Ciney, professeurs et éducateurs se mobilisent: "On fait ce qu’on peut!"

Certains des élèves de l'institut Saint-Jospeh de Ciney, qui a brûlé ce week-end, ont déjà pu reprendre les cours ce matin. Les autres, devront encore attendre. Les dégâts sont considérables, le personnel éducatif participe d'ailleurs activement au nettoyage. L'enquête, elle, progresse. Cet incendie pourrait avoir été volontaire. Reportage de Christophe Clément et Benoit Demaret.

240 élèves qui étaient privés d’électricité et de chauffage ont pu reprendre les cours ce matin. Pour ceux dont les classes sont endommagées, le retour à l’école se fera demain. Vêtus de combinaisons, professeurs et éducateurs se mobilisent pour récupérer les cahiers de chacun.


"C’est pas évident"

"L’odeur ne partira pas comme ça du jour au lendemain. Ça va peut-être déranger quelques-uns. On fait ce qu’on peut. Ils ont déjà récupéré leurs affaires, c’est déjà pas trop mal", estime Amélie Labar, éducatrice. "On est ici depuis quelques années et c’est pas évident. Notre quotidien est un peu chamboulé", ajoute Marie Lecomte, professeur de mathématiques.


15 jours de nettoyage

Une société de nettoyage est également à l’œuvre avec une trentaine d’ouvriers pour enlever la suie qui imprègne les 17 classes touchées par le sinistre. Quinze jours seront nécessaires. "On nettoie tout : le plafond, les murs, les papiers, les bouquins… un nettoyage général", explique Mohamed Adibe, chef d’équipe.


Tous les élèves accueillis à l'école mercredi

"Demain, comme nous l’avions espéré, nous allons pouvoir accueillir la totalité des élèves concernés par le sinistre. Ils vont pouvoir réintégrer, pas leur classe malheureusement, mais des locaux au sein de l’établissement", déclare Gérard Rondiat, directeur de l’enseignement général.


3 mois de travaux de rénovation

Des salles d’informatique et un local de musique feront office de classe en attendant l’arrivée de modules la semaine prochaine. Les travaux de rénovation pourront durer trois mois. Samedi, c’est l’incendie d’un container à papier qui s’était propagé à l’école. Selon le parquet, la piste volontaire demeure privilégiée.