Vendredi, un nouveau comité de concertation doit se réunir autour de la crise sanitaire. Ce matin, sur Bel RTL, Yves Van Laethem, confirmait une "explosion de cas en Belgique". Cependant, le porte-parole interfédéral n'est pas alarmiste. Il appelle à la vigilance. Il n'est pas favorable à de nouveaux assouplissements. Mais il ne plaide pas non-plus pour des mesures plus strictes.
Un vrai coup dur
Et vous ? Comment réagiriez-vous si vendredi, le comité de concertation décidait d'un retour en arrière ? Nous avons posé la question dans les rues de Namur. "Si on revient en arrière, je vais être ennuyée. Il y a pas mal de restrictions que je n'appréciais pas du tout", exprime une dame attablée à une terrasse. "Ce serait un vrai coup dur", ajoute une autre.
Si on prend différentes mesures de manière isolée, quelle serait votre réaction si l'on réduisait la bulle sociale à nouveau ? "S'il le faut, on le fera, mais ce sera à contre-cœur J'en ai particulièrement ras-le-bol", fait savoir une Namuroise à notre micro.
Et si on limitait les rassemblements en extérieur: "Je ne faisais pas de festival cette année, donc pour moi ça ira. Courage pour les autres", lâche une mère de famille. Un jeune homme poursuit: "Ca dépend avec qui. Si on est dans un groupe où tout le monde est vacciné, ca irait", estime-t-il.
Quid du retour du masque obligatoire en extérieur ? Imaginons son retour forcé: "Je le remettrais mais à l'extérieur je ne crois pas que cela soit nécessaire", dit une personne interrogée. Quelques instants plus tard, une autre prend le relais : "Là, j'avoue que ça fait du bien de ne plus le mettre, mais si on n'a pas le choix, il le faut."
Enfin si le comité de concertation de vendredi décidait de toucher aux commerces considérés depuis le début de la crise comme non-essentiels, comment réagiriez-vous? "Je ne serais pas du tout d'accord qu’on referme. Mais qu'on mette des restrictions intelligentes, ça oui", lâche une dame en terrasse qui illustre ses propos en mettant en avant les réservations de tables au préalable. Honorine, elle, est commerçante: "On se réinventerait encore une fois. On aurait pas le choix de faire autrement."
Si on réinstaurait le couvre-feu, cette mesure est ce matin celle qui récolte le moins de réactions hostiles chez les personnes interrogées.
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