Deux sans-abri étaient encore présents ce dimanche matin sur la place d'Armes, dans le centre de Namur, pour dire non à l'arrêté communal qui interdit la mendicité du 1er juillet au 30 septembre dans la capitale wallonne.
Les policiers ont réveillé les manifestants mais ne leur ont pas dit de se déplacer. "Les gens vont revenir sur la place durant la journée mais nous n'avons pas prévu d'opération coup de poing ce dimanche", a expliqué l'un des porte-parole du mouvement, Ludwig Simon.
Les mendiants avaient entamé samedi matin un sit-in Place d'Armes. Leur porte-parole fut embarqué en milieu d'après-midi après que les protestataires eurent refusé de lever le camp. Ceux-ci réclamaient des autorités le respect de certaines promesses. L'intéressé fut finalement remis en liberté sur le coup de 21h30, samedi soir. Celui-ci a annoncé son intention de porter plainte. Il estime son interpellation abusive, mais dit avoir été bien traité par la police durant sa détention.
Les opposants à l'arrêté anti-mendicité espèrent surtout que Stéphanie Scailquin, échevine de la cohésion sociale, avec qui un rendez-vous est prévu demain/lundi à 9h30, respectera sa parole. Vendredi, elle avait promis de recevoir tout le monde dans son bureau. "Nous pensons que la problématique concerne tous les citoyens. Toux ceux qui le souhaite doivent pouvoir être là", selon M. Simon.
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