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Fausse alerte à la bombe dans une école namuroise: le procureur du Roi de Namur promet des "réactions cinglantes"

Fausse alerte à la bombe dans une école namuroise: le procureur du Roi de Namur promet des "réactions cinglantes"
 
 

La peine d'emprisonnement encourue pour l'auteur d'une fausse alerte à la bombe va de trois mois à deux ans et est assortie d'une amende pouvant aller jusqu'à 1.800 euros, rappellent lundi le procureur du Roi de Namur, Vincent Macq, et le chef de corps de la police de Namur, Pascal Ligot, après trois fausses alertes à la bombe à Namur ces derniers jours.

Celles-ci ont eu lieu au Palais de justice le 20 novembre, à la gare le 27 novembre et à l'école Félicien Rops lundi matin, à l'entrée des cours "vers 8h15, 8h20", selon une élève au micro de Sébastien Prophète et Alain Hougardy dans le RTLINFO 13H. C'est via un appel téléphonique à la police qu'une bombe a été signalée. Pour Michèle Bouchonville, la directrice de l'école, ces fausses alertes ont un côté dommageable: "Le jour où il y a vraiment quelque chose alors plus personne n'y croit."

Mais pour Vincent Macq, le procureur du Roi de Namur, c'est bien plus grave. "Ça m'agace parce que ça monopolise à chaque fois des services de police, des services de sécurité dont on a pour l'instant bien besoin ailleurs." Voilà pourquoi lui et Pascal Ligot ont rappelé la loi à la population dans la foulée. "De lourdes procédures d'évacuation et de fouille, engageant d'importants moyens matériels et humains, doivent être immédiatement mises en place lors de ce type d'alerte. Vu l'actualité de ces dernières semaines en matière de terrorisme, l'impact émotionnel de ce type d'événement est également important auprès de la population".

Le parquet de Namur tient donc à rappeler que, vu le grave trouble social occasionné, des moyens d'enquête ont été engagés dès la première alerte pour identifier le ou les auteur(s) et qu'il(s) fera(ont) l'objet de poursuites judiciaires. Vu l'effectif opérationnel déployé et monopolisé au détriment de la sécurité des citoyens, la zone de police se réserve le droit de se constituer partie civile dans le cadre de ces poursuites judiciaires. L'auteur de ce type de faits s'expose par ailleurs à des poursuites civiles pour réparer, financièrement, le dommage occasionné à des tiers par sa faute. "Les réactions de ma part seront cinglantes" , a assuré Vincent Macq. Pour un des 3 derniers faits, une personne aurait été identifiée. Elle peut s'attendre au pire au niveau poursuites judiciaires.


 

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