La plus petite prison du royaume n'est pas épargnée par la grève des agents pénitentiaires. La grève se poursuit, les autorités communales et la direction de l'établissement ont dû mal à faire face au manque d'effectifs. Ils font appel au CPAS pour mettre fin à cette situation alarmante.
Les agents pénitentiaires de la commune de Dinant, en province de Namur, entame leur 11ème jour de grève avec les 34 autres prisons du pays. Le manque de personnel commence à se faire ressentir auprès de la direction de l'établissement, des autorités communales et surtout des détenus.
Après onze jours de grève, les conditions de détention des détenus se dégradent et la direction travaille jour et nuit pour pallier au manque d'effectifs. "Hier, nous avons appris que les détenus ont pu accéder aux douches et au téléphone. En dehors de ça, rien ne fonctionne, tout est à l’arrêt" nous a expliqué Pascal Denis, déléguée syndical CGSP au micro du RTLINFO13H.
Les autorités communales se sont saisies de l'affaire en vue de la persistance des grèves."Il ne faudrait pas que la situation perdure donc je pense qu’il faut qu’on voit comment nous pourrions donner un coût de main" a déclaré Richard Fournaux, bourgmestre de Dinant.
Au cœur des revendications, il y a l’éventualité d’une réduction de 10% du personnel pénitentiaire à l’heure où les prisons sont en surpopulation carcérale et la reconnaissance du degré de pénibilité du travail pour ces fonctionnaires.
Si la grève persiste, la direction pourrait être épaulée par une asbl de réinsertion professionnelle qui dépend du CPAS de Dinant, dès la semaine prochaine.
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