Le gouverneur de la province de Namur a pris dimanche un arrêté de police relatif aux camps de mouvements de jeunesse: ceux qui sont organisés "sous tente" doivent évacuer. Des dérogations sont prévues en fonction de l'avis des pompiers. A la demande de plusieurs bourgmestres de la province de Namur, le gouverneur Denis Mathen a pris un arrêté de police relatif aux camps des mouvements de jeunesse, qui restera en vigueur jusqu'au 31 juillet prochain.
En concertation avec les représentants des services de secours et d'intervention réunis dimanche matin en cellule provinciale de sécurité, il a été décidé que les camps de jeunesse "sous tente" ou dans des infrastructures assimilées doivent évacuer sans délai. La décision est impérative s'ils se trouvent en un lieu qui a été inondé et/ou qui a fait l'objet d'une évacuation dans le courant de la nuit écoulée. Les autres camps pourraient être autorisés à rester moyennant un accord du bourgmestre donné sur base d'un avis positif des pompiers.
Il est également interdit d'en installer de nouveaux dans les prairies ou parcelles qui ont été inondées ou qui ont été évacuées. Pour les autres lieux, l'installation est aussi tributaire d'un accord du bourgmestre et de l'avis positif préalable des pompiers. Enfin, sauf accord du Bourgmestre et avis positif de la zone de secours, il est demandé aux nouveaux camps de postposer leur installation au plus tôt au 31 juillet.
"Ces mesures sont prises dans une optique préventive de sécurité mais aussi essentiellement pour ne pas hypothéquer les capacités des services de secours, d'intervention et de déblaiement qui œuvrent en de multiples endroits de la province", a conclu la commissaire d'arrondissement Marie Muselle.
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