Les poids-lourds, eux, ont été contrôlés attentivement, ce vendredi à Flawinne. Une opération menée par la zone de police de Namur avec l'unité mobile du contrôle technique ! Leurs marchandises, leurs poids, les documents et la sobriété du chauffeur : tout a été passé au crible.
Dans cette rue de Flawinne, un véritable contrôle technique mobile a été installé ce matin. La police namuroise cible des poids-lourds qui pourraient représenter un danger sur nos routes. Chaque aspect est passé en revue.
Laurent Pirson, commissaire, zone de police de Namur répertoriait dans le RTLINFO 13H les défauts constatés : "On a eu des défauts de licence de transport, on a eu des défectuosités techniques majeures et mineures, des défauts de contrôle technique et des dépassements d’heures de conduite."
Le tout en une seule matinée… Mais cela n’étonne qu’à moitié les inspecteurs du contrôle technique. Par manque de temps ou par négligence, les entreprises de transports routiers ou de constructions sont souvent en défaut par rapport aux normes de sécurité.
Michael Colette, inspecteur auto sécurité : "Pour le niveau technique, je suis entre 60 et 75% de refus apr contrôle sur 5 heures de contrôles sur place. A cela peut se rajouter les problèmes constatés par les policiers. Donc, en effet, nous arrivons souvent à pas loin de 90% de véhicules refusés."
Les amendes peuvent varier d’une centaine à plusieurs dizaines de milliers d’euros en fonctions des défauts techniques mais aussi de certains comportements dangereux.
Olivier Libois, chef de corps, zone de police Namur-Capitale : "Principalement la surcharge, c’est très dangereux. On gagne quelque part de l’argent en chargeant trop un camion et en évitant un autre évidemment, et puis, on a aussi plus particulièrement pour les transports routiers internationaux, les respects des temps de repos. Se reposer coûte de l’argent, mais pourtant c’est indispensable. Parfois il y a pression sur le chauffeur pour qu’il ne se repose pas trop souvent."
En région namuroise, ce type de contrôle est effectué chaque mois, mais ce dispositif mobile tourne tous les jours en divers endroits de la Wallonie pour traquer les poids lourds dangereux pour la sécurité routière.
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