La Ville de Namur entre dans l’ère des Smart Cities (villes intelligentes, innovantes et technologiques). Elle vient de finaliser son réseau de 26 bornes Wifi publiques qui offrent l’internet gratuit aux passants et touristes. Après Liège et Mons, c’est la 3ème grande ville à franchir le cap, la 7ème si on compte aussi les communes plus rurales de Malmedy, Eghezée, Houffalize et Genappe.
"Il suffit de créer un compte. Il faut s’inscrire et après ça fonctionne", témoignait un utilisateur des nouvelles bornes Wifi au micro de Mathieu Langer, Christophe Clément et Alain Hougardy dans le RTLinfo 13H. "On est de plus en plus sur les GSM du coup. Mais quand on doit trouver par exemple le site de la citadelle pour faire une visite, pour les touristes, ça peut être intéressant", estime-t-il.
Deux heures par jour à 26 endroits différents de la ville
Le système est simple : "Une fois l’identification réalisée, vous accédez à un surf libre hormis les sites interdits ou illégaux, et là vous avez une capacité de surf de 2h par période de 24h", détaille Philippe Naelten, le CEO de WIN, la filiale de Tecteo spécialisée dans l’installation de bornes Wifi qui a donc déjà équipé 7 villes wallonnes dans le cadre du projet "Digital Cities" adopté par le gouvernement wallon.
Concrètement, après identification, les utilisateurs sont automatiquement dirigés vers un portail communal présentant les différents e-services de la Ville ainsi que, notamment, toutes les actualités culturelles et touristiques utiles. Ils peuvent surfer sauf sur les sites aux contenus illégaux ou pour adultes qui sont bloqués, mais aussi consulter leurs mails, accéder aux réseaux sociaux ou faire fonctionner leurs applications demandant une connexion.
Parmi les 26 sites retenus, on retrouve les places du Marché aux légumes, Maurice Servais et de l'Ange, le parc Louise-Marie ou encore la rue de Fer. Ces endroits ont été sélectionnés par la Ville pour leur intérêt touristique, culturel et économique.
Les personnes électro-sensibles contre
En tout, ce sont 33 antennes Wifi qui ont été installées. Des bornes grises situées à quelques mètres du sol et qui émettent des ondes de faible intensité, mais qui hérissent une association qui lutte pour faire reconnaître les personnes électro-sensibles. 2 à 3% des Belges souffriraient des champs électromagnétiques, qui provoqueraient des maux de tête, des démangeaisons, voire même de l’arythmie cardiaque. "Déjà avec des faibles intensités d’ondes, des scientifiques prouvent qu’il y a de réelles répercussions sur la santé au niveau cognitif."
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