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Namur veut que les bars à hôtesses masquent leur vitres: "Certaines ont l'art de s'attirer les regards en prenant des positions plus qu'indécentes"

 
 

La ville de Namur prend des mesures pour les bars à hôtesses situés sur la route d'Andenne. La volonté est de masquer une partie des vitres: les riverains se plaignent des nuisances causées par ses établissements.

Les riverains se plaignent des nuisances engendrées par les bars à hôtesses situés sur la route nationale. Il y a quelques mois, une pétition a même rassemblé une centaine de signatures. "Il y en a peut être l'une ou l'autre, du côté du viaduc de Beez, qui ont l'art de s'attirer les regards en prenant des positions plus qu'indécentes. C'est un petit peu choquant dans l'attitude, par rapport peut-être à des enfants", estime Marc, un riverain. "C'est surtout au niveau des voitures, il y a beaucoup de klaxons, surtout la nuit. Ma foi, mis à part ça…", dit Marie, une autre habitante du quartier.


"Ramener la sérénité dans ce coin de Namur"


La ville de Namur veut imposer un nouveau règlement: de 7h à 22h, les vitres devront être occultées par un rideau ou un store. Seul le visage des prostituées pourra être visible depuis la chaussée. "L'idée, c'était surtout de ramener la sérénité dans ce coin de Namur, et de trouver le juste point d'équilibre entre les activité qui se déroulent dans ces bars et la volonté de tranquillité des riverains", explique Sabine Vandenbroucke, directrice de cabinet du bourgmestre de la ville de Namur. "C'est compliqué, parce que la liberté de commerce et d'industrie leur permet d'exercer cette activité-là aussi, et aussi parce que la prostitution n'est plus réglementée, n'est plus interdite, elle est tolérée", ajoute-t-elle.


Hôtesses et patronnes craignent de voir leurs rentrées diminuer

Une amende de 25 euros ou une peine d'emprisonnement sont prévues en cas de non-respect du règlement de police. Hors caméras, hôtesses et patronnes confient qu'elles craignent de voir leurs rentrées diminuer, mais préfèrent attendre le vote du texte, dans une semaine, avant de réagir.


 

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