Certains profitent de la préparation des "grands feux" qui marquent la fin de l'hiver pour y jeter tout, et n'importe quoi. C'est ce qui se passe, notamment, à Wavreille, dans l'entité de Rochefort.
Des palettes, de vieux meubles, des décorations de Noël, il n'y a rien de très folklorique sur le site du grand feu. Fin mars, un bûcher d'une quinzaine de mètres de haut composés de sapin de Noël et de restes d'élagages se dressera au sommet d'une colline. Mais à Wavreille, certains profitent de cette occasion pour vider leurs caves et déposer leurs déchets.
Pierre Jacobs, le chef de corps de la zone de police Liesse et Lhomme commente dans notre RTLINFO 13H cet amas de déchets insolites: "On voit par exemple une porte ou le pan d'une vieille armoire, qui clairement n'est pas dans les déchets verts traditionnels. Un peu plus loin on a un fût qui est complètement métallique. Sur notre gauche, on voit qu'on a brûlé des déchets de construction, etc."
Comme le veut la tradition, le grand feu symbolise la fin de l'hiver et le retour des jours meilleurs, mais les autorités rappellent que les dépôts clandestins d'immondices n'ont rien à voir avec la tradition. Brûler du bois vert est la seule exception autorisée pour cette fête.
"A la base, rassembler ce type de déchets ne correspond pas à l'esprit du décret. Maintenant on est dans une manifestation folklorique donc là, il n'y a pas trop de problème. Ce qui n'est évidemment pas possible c'est de se retrouver avec toute une série d'autres déchets qui, là posent un problème de pollution", déplore le chef de corps.
Pour dépôt d'immondices en dehors de toute filière légale, les contrevenants risquent une sanction administrative de plusieurs milliers d'euros. Chaque mois la commune de Rocherfort dépense 2000 euros pour évacuer les déchets abandonnés sur la voie publique.
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