Les chevaux de Valérie ont été pris pour cible sans aucune raison, nous indique-t-elle. La propriétaire nous rapporte avoir découvert que ses animaux avaient été agressés par un groupe d'individus, non identifiés. Aujourd'hui, elle craint que de tels faits se reproduisent.
Valérie veut prévenir pour éviter que de tels faits de violence se reproduisent. "Plusieurs personnes se sont introduites dans le pré de mes quatre chevaux avec leur gros chien. Il leur ont porté des coups et ont lâché leur chien pour qu'il les morde", nous assure-t-elle via le bouton orange Alertez-nous.
Les faits se seraient produit le 15 juillet dernier, au petit matin. Valérie est appelée par la police de Waremme. L'un de ses chevaux s'est échappé de sa prairie à Fexhe-Le Haut-Clocher (dans la province de Liège). Il a été retrouvé sur la voie publique et a dû être ramené par les forces de l'ordre. "Cet appel m'a étonnée. Ça fait 10 ans que j'ai ce cheval, il ne s'est jamais enfui. Ce n'est pas un fugueur", nous confie Valérie.
Il a dû être pris d'une grosse panique
Lorsqu'elle arrive sur place, elle constate que 3 de ses équidés ont des traces de coups. "Je connais mes chevaux et je sais très bien que ce n'est pas le genre de blessures qu'ils peuvent se faire entre eux", souffle-t-elle. Perplexe, elle fait le tour de son champ et des clôtures. Elle découvre alors des bouteilles d'alcool vides honteusement abandonnées dans le pré. C'est finalement un témoin de la scène qui met fin au suspens et lui avance sa version des faits.
"Une personne m'a dit qu'elle avait vu 3 jeunes s'en prendre à mes chevaux. Ils avaient un gros chien et l'ont lâché sur mes animaux", nous rapporte-t-elle. Selon elle, c'est pour cela que l'un d'entre eux s'est échappé. Affolé, il aurait tenté de se soustraire à ses agresseurs. "La clôture fait 1m20. Il a dû être pris d'une grosse panique pour la franchir et s'enfuir", relate la propriétaire.
Impossible de s'assurer de la véracité des faits
Par peur de représailles, le témoin de la scène, évoqué par Valérie, n'a pas souhaité témoigner. À l'heure actuelle, aucune plainte auprès de la police n'a été déposée. "Je suis très embêtée car cette personne est sûre de ce qu'elle a vu mais ne veut parler. Je ne sais même pas si je peux porter plainte", regrette Valérie. Les plaies constatées sur les 3 chevaux sont superficielles et n'ont pas nécessité l'intervention d'un vétérinaire.
De son côté, la police de Waremme nous confirme qu'une intervention a bien eu lieu après qu'un cheval a été signalé sur la voie publique. "Après avoir localisé l'animal, les policiers l'ont remis en pâture", nous explique-t-on. Aucun signe de maltraitance n'a été décelé, le cheval semblait bien portant et l'objet de l'intervention était uniquement de le remettre dans le pré.
À l'heure actuelle, il ne nous est pas possible de s'assurer de la véracité des faits décrits.
Un Code du bien-être animal en Wallonie
Depuis cette nuit, Valérie est inquiète. Elle craint que ses chevaux soient à nouveau la cible de personnes venues dans le seul but de leur faire du mal. "Je passe les voir plusieurs fois pendant la nuit. Je pense à installer des caméras de chasse. Mais le problème, c'est que les caméras ne sont utiles qu'une fois que le mal est fait. J'espère que ça ne se produira plus. Je ne sais pas quoi faire de plus", regrette-t-elle. Avant de poursuivre: "Je vis très mal la situation. Je suis très inquiète pour mes chevaux. Ils représentent énormément pour moi. J'y tiens comme à la prunelle de mes yeux".
En Belgique, la législation sur la protection et le bien-être animal est différente selon les Régions. En Wallonie, un Code du bien-être animal est entré en vigueur le 1er janvier 2019. Si les agresseurs sont identifiés et retrouvés, ils risquent gros. Ce nouveau code fait passer la maltraitance animale en infraction de première catégorie, ce qui correspond à des peines maximales de 10 à 15 ans de prison et à une amende pouvant aller jusqu'à 10 millions d'euros.
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