Mohammed travaille pour un restaurant de sushi à Jette en régin bruxelloise. Dimanche soir, en revenant de sa tournée à 22h30, il a aperçu un groupe d'ouvriers s'activer sur l'avenue Louis De Brouckère à Ganshoren, la commune voisine. "Ils commençaient des travaux sur la voirie avec un énorme marteau-piqueur. À coté, il y avait des dizaines d'habitations. Ça faisait un bruit insoutenable. Imaginez les riverains qui devaient endurer ça toute la nuit", s'inquiète Mohammed qui a filmé la scène et nous l'a envoyée via notre bouton orange Alertez-nous pour faire prendre conscience du bruit. "Voilà ce qu'endurent les habitants", commente-t-il.
Pour effectuer des travaux la nuit, il faut une dérogation. Celle-ci a été accordée par le bourgmestre pour remettre à neuf la voirie au niveau des arrêts de bus de l'avenue. Ceci, dans une bonne intention: éviter des situations chaotiques de bouchons le matin et permettre une suite des travaux moins bruyante. "Nous nous devons de faire ces travaux de nuit étant donné que l'avenue De Brouckère est un axe extrêmement fréquenté pendant les heures de pointe", indique Quentin Paelinck, l'échevin des travaux de Ganshoren. "Lorsque nous effectuons des travaux de nuit, nous utilisons ces marteau-piqueurs dans un premier temps pour qu'ensuite les travaux ne fassent pas trop de bruit", précise-t-il.
Des petits travaux itinérants
D'autres travaux sont prévus au cours de la semaine pour remettre à neuf l'endroit de la chaussée où les bus s'arrêtent. Les 25 et 26 novembre, ce sont les avenues Louis De Brouckère et Pieter Godefroid qui sont concernées. Les 27 et 28, ce sera au tour de l'Avenue de la Réforme. Enfin, les 28 et 29, ce sera la rue Sergent Sorensen qui sera affectée.
Une possible rénovation complète de l'axe principal
En 2020, la commune de Ganshoren compte déposer un dossier auprès de la région wallonne pour financer la rénovation de l'axe entre la rue François Beeckmans et l'avenue Louis De Brouckère. Ces rénovations n'auront pas lieu avant 2024 et se dérouleraient en trois parties. La région bruxelloise sera libre d'accepter ou non ce projet.
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