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Sa fille de 14 ans tape "homme nu" dans Google Images: "Elle a effectivement trouvé des hommes nus, mais dans des postures des plus étonnantes"

Sa fille de 14 ans tape "homme nu" dans Google Images: "Elle a effectivement trouvé des hommes nus, mais dans des postures des plus étonnantes"
 
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Une maman de deux enfants de la région de Mons est scandalisée par la facilité avec laquelle on peut aboutir à des images pornographiques à partir d'une simple recherche sur la section Images du moteur de recherche le plus utilisé au monde. Google propose le filtre "Safe Search", très simple à installer,l'apparition pour empêcher ces mauvaises surprises.

Alors que sa fille de 14 ans effectuait une recherche sur Google Images pour son cours de religion, des images très crues, voire pornographiques se sont affichées à l'écran. Etonnée, décontenancée, Sandrine (prénom d'emprunt), 39 ans, mère de deux enfants, a prévenu la rédaction de RTLinfo.be via la page Alertez-nous. "Ma fille a tapé homme nu dans Google images. Quelle ne fut pas ma stupeur de constater des hommes effectivement nus, mais dans des postures des plus étonnantes. On y voyait des hommes dans des positions sexuelles, en pleine érection, en train de faire des fellations ou encore en train de se faire sodomiser", nous a rapporté cette habitante de Saint-Ghislain, dans la région de Mons. "Je suis scandalisée de constater que des enfants de tout âge peuvent aller visionner ce genre d’images sur ce site, c’est honteux !", s’exclame-t-elle. "Le pire, c’est que ces photos s’affichent directement en page d’accueil", s'insurge-t-elle.

Notre rédaction a décidé de faire le test en tapant les mêmes termes dans Google images. Nous ne pouvons que confirmer les inquiétudes de Sandrine. Il ne fait aucun doute que les contenus proposés ne sont pas à mettre sur tous les écrans.


"Tapez le féminin du mot chat, vous allez voir ce que vous trouverez sur internet"

Ce qui étonne le plus Sandrine, c’est le caractère assez classique des mots pianotés par sa fille dans Google Images pour aboutir à un tel contenu. "Taper homme nu et tomber sur des choses pareilles, c’est tout de même étonnant. Ma fille a 14 ans, heureusement, elle commence à savoir ce qu’est la sexualité, mais un enfant de 8 ans aurait pu tomber là-dessus !", clame-t-elle. "Tapez le féminin du mot chat, vous allez voir ce que vous trouverez sur internet."

Sur le moment, l’ado est restée ébahie devant les images proposées par le moteur de recherche. Pour Sandrine, il n’y avait qu’une chose à faire: lui exposer les différentes formes de sexualité. "C’était un peu bizarre à expliquer, mais il fallait tout de même le faire. Ça ne sert à rien de cacher ou de détourner la chose. Des scènes d’amour, c’est vrai qu’on en voit tous les jours à la télé, mais voir des homosexuels dans des positions comme celles-là, c’est autre chose", ponctue-t-elle.

La jeune fille n'a plus évoqué cette expérience malheureuse devant sa mère. Mais chez cette dernière, l’alarme s’est enclenchée. Elle est aujourd’hui deux fois plus vigilante lorsque sa fille utilise internet pour ses travaux d’école. "Je tente de rester un maximum à côté d’elle, pour ne pas avoir de surprise."


Comment filtrer les résultats à caractère sexuel?

Pour éviter ces situations embarrassantes et qui peuvent choquer les jeunes yeux, il existe le filtre SafeSearch. Il est très facille à installer. Si vous effectuez une recherche sur Google Images, vous verrez dans la page de résultats le bouton SafeSearch situé dans le coin supérieur droit (voir capture d'écran n°1 au bas de cet article). Vous cliquez sur le bouton qui vous propose alors l'option Filtrer les résultats à caractère sexuel explicite. Sélectionnez cette option.

capturegoogleimages


Vous pouvez aussi vous rendre dans vos préférences Google et cocher la case Filtrer les résultats à caractère sexuel explicite (voir capture d'écran n°2 au bas de l'article). Lors des prochaines recherches de vos enfants, les photos inappropriées seront automatiquement bloquées.

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Si le système ne prétend pas être précis à 100 %, il permet néanmoins de faire un sérieux tri dans les résultats de votre moteur de recherche. Après avoir activé l’outil sur notre ordinateur, nous avons à nouveau fait le test. Le résultat a été probant: plus aucune image choquante ne s’est affichée sur notre écran d’accueil.

Et comme on n’est jamais à l’abri d’un petit génie de l’informatique, il est également possible, via une simple manipulation sur la même page, de verrouiller SafeSearch. Vous empêcherez ainsi les autres utilisateurs de le désactiver. Il vous faudra, pour cela, vous créer un compte Google. Le verrouillage devra ensuite être confirmé par un mot de passe, de quoi être sûr que SafeSearch restera bien actif.


Contrôler les contenus web : mission impossible ?

Bon nombre de parents se sentent démunis face aux dangers d’Internet. Ils ne savent souvent pas comment faire pour protéger leur progéniture. Mais aujourd’hui, pour un enfant scolarisé, il relève presque de l’impossible de se passer d’un tel puits de connaissance. C’est alors aux parents qu’il incombe d’apprendre les rudiments en matière de protection.
Sandrine ne connaissait pas l’outil SafeSearch. "Mes enfants ont une tablette chacun, sur lesquelles j’ai installé un système de contrôle parental qui fonctionne par mots-clés. J’y ai tapé certains termes bien précis comme 'sexe' ou 'prostituées'". Mais avec ce système de mots-clés, le caractère anodin de la recherche "homme nu" serait tout simplement passé entre les mailles du filet.

De nombreuses solutions existent pour vous permettre de protéger les yeux innocents de vos bambins et adolescents, qu’elles fonctionnent sur base de mots-clés interdits, d’une liste noire des sites que vous jugez infréquentables ou plus sévèrement, d’un accès limité à une série de pages que vous trouvez "safe". Mais il n'en reste pas moins que la notion de contenu répréhensible reste hautement subjective et qu'aucun filtre n’est donc infaillible. Comme l’illustre l’histoire de Sandrine, la solution la meilleure et à tout jamais indémodable, reste tout simplement la présence et le dialogue.


 

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