La fédération du commerce et des services (Comeos) se réjouit de la réouverture des commerces non essentiels décidée par le Comité de concertation vendredi. "Ce n'est pas trop tôt. Chaque jour de fermeture représentait une perte de 100 millions d'euros. Je suis heureux que les virologues aient reconnu nos efforts pour permettre aux clients de faire leurs achats en toute sécurité", a commenté l'administrateur délégué de Comeos.
Dominique Michel est intervenu en direct dans le RTL INFO 13H ce samedi pour commenter les décisions.
La réouverture des commerces non essentiels sera-t-elle suffisante pour éviter des faillites? "Pour un certain nombre d'opérateurs, bien sûr que non. Il y a déjà eu pas mal de faillites depuis le début de la crise. Il y en aura encore. Mais clairement, c'est une mesure qui va nous permettre de voir peut-être le bout du tunnel", a réagit l'administrateur délégué de la fédération du commerce et des services.
Ce que nous voulons éviter à tout prix, c'est un troisième confinement
La réouverture des magasins est accompagnée de restrictions. Parmi les plus importantes, il y a la fréquentation des commerces limitée à une personne par 10m², la règle de faire ses courses tout seul ou encore de ne rester dans le magasin au maximum 30 minutes.
Est-ce que ces règles sont suffisantes? Risquent-elles d'entraver le fonctionnement des commerces? "Il y a toujours un équilibre à maintenir. C'est vrai que nous on préférerait avoir le plus de gens possible dans les magasins. Mais en même temps ce que nous voulons éviter à tout prix, c'est un troisième confinement. Une troisième mesure de fermeture. Donc je crois que les mesures qui ont été prises sont des bonnes mesures", a estimé Dominique Michel.
Le patron de Comeos a indiqué que le plan Phoenix était relancé. Ce plan a été établi en coopération avec les organisations syndicales. Il contient une série de lignes directrices à respecter et est basé sur les arrêtés ministériels.
Des fêtes réduites: quel impact sur les commerçants?
Les commerçants belges se réjouissent de la réouverture, mais les fêtes de fin d'année se feront en comité très restreints. Quel sera l'impact sur l'activité économique? "Bien sûr il y aura d'abord moins d'aspects festifs. Donc si on n'invite pas 15 personnes chez soi, on a besoin que pour deux ou trois personnes, donc évidemment on achète moins. Mais on accepte cela, il n'y a pas de problème. Il y aura aussi moins de monde dans les rues. Malheureusement l'Horeca reste fermé. Tout cela aura un impact négatif sur les commerces, donc on sait très bien qu'on aura une fin d'année en mode mineur, mais qui nous permettra quand même d'avoir des perspectives pour les mois à venir. C'est ça qui est le plus important pour nous. Avoir des perspectives et surtout éviter une troisième vague de mesures", a indiqué Dominique Michel.
Ne vous ruez pas sur les magasins le 1er décembre
Dominique Michel a également transmis un appel aux consommateurs. "Ne vous ruez pas sur les magasins le 1er décembre. Vous avez encore trois à quatre semaines pour faire vos courses. Essayez d'étaler au maximum vos courses pour ne pas être tous ensemble au même moment dans les magasins".
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