Le groupe ING va procéder à la fermeture d'une quarantaine d'agences francophones. Celles de Record Bank passent quasiment toutes à la trappe. En Flandre, en revanche, le réseau sera étendu. C'est une information du journal Le Soir, qui s'est procuré un document interne, détaillée par Mathieu Langer et Marc Evrard pour le RTLINFO 19H.
Pas moins de 13 agences ING sont menacées à Liège, la province la plus touchée. A Chênée, l’agence n’échappera pas à la restructuration prévue d’ici à 2019, et les clients sont consternés. "Comme moi je dois amener ma maman, il y aura peut-être de moins en moins de points pour les personnes et c’est pas génial", explique une dame. "La proximité, elle va se perdre. Ce n’est plus que des chiffres, le rapport humain n’existe plus", se plaint un client.
Sur 232 agences, 31 fermeraient en Wallonie, 11 sur 70 à Bruxelles. Par contre, la Flandre verrait son nombre augmenter de 16 nouvelles agences, essentiellement en Flandres occidentale et orientale. Le détail montre donc un grand déséquilibre régional.
A ce stade, le dossier est en phase 1 du plan Renault, une phase dans laquelle la direction informe les syndicats de ses intentions avant ‘entrer en négociation. "Les chiffres qui sortent aujourd’hui ne seront pas nécessairement les chiffres définitifs, on a une information, après on devra entrer en négociations, c’est important pour les organisations syndicales de pouvoir poser toutes les questions à ce stade-ci pour y voir plus clair et pour entrer alors dans une vraie négociation", explique Raymond Vrijdaghs, secrétaire permanent CNE-Liège.
Au total, 985 équivalents temps plein pourraient disparaître. La direction du groupe ING ne fait aucun commentaire, ni sur ces chiffres, ni sur les 536 agences de sa filiale Record Bank qui serait abandonnée dans sa quasi-totalité.
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